Mot de la fin du surintendant du BSIF, Peter Routledge, à l’occasion de la Table ronde des APGR des organismes internationaux de réglementation

Le texte prononcé fait foi

Merci, de cette aimable présentation.

Alors que cette toute première table ronde en personne tire à sa fin, je tiens à tous vous remercier d’avoir fait de cet événement un succès.

Je tiens également à remercier mon équipe du BSIF pour les efforts qu’elle a déployés afin d’organiser notre première table ronde en personne des agents principaux de la gestion du risque des organismes internationaux de réglementation. Et un merci tout particulier à Angie Radiskovic qui a rendu tout cela possible.

Le pouvoir de ces tables rondes réside dans l’échange de renseignements, l’analyse comparative et la résolution collaborative des problèmes.

Ces deux derniers jours, nous avons montré à quel point la collaboration nous tenait à cœur, et nous en avons appris un peu plus sur les défis et les circonstances de chacun. Je suis convaincu que nos discussions nous aideront à mieux comprendre les complexités auxquelles nous devons tous faire face en tant qu’organisme de réglementation prudentielle.

En terminant, j’aimerais vous faire part de mon point de vue à titre de surintendant :

• L’importance de la fonction de gestion du risque pour orienter la stratégie et la gouvernance au sein d’un organisme de réglementation des institutions financières – l’approche de l’extérieur vers l’intérieur
  • En particulier, notre initiative liée au risque, à la stratégie et à la gouvernance nous a permis de mieux définir les risques que nous étions disposés à prendre pour remplir notre mandat. Elle nous a également permis de mettre en œuvre une fonction d’examen critique efficace de nos activités internes et externes en deuxième ligne de défense. Nous en sommes très fiers.
• L’importance de maintenir et de renforcer la volonté d’agir
  • Nouveau Cadre de surveillance.
• Mes préoccupations quant à l’érosion du consensus d’après-crise financière entourant la réglementation des banques.

Jusqu’ici, le BSIF a su contribuer à la stabilité du système financier canadien, même lors de périodes de bouleversements. Mais nous ne pouvons pas nous appuyer sur nos succès passés pour garantir notre réussite dans le nouveau contexte de risque qui ne cesse de gagner en volatilité.

Je suis persuadé que vous êtes tous d’accord avec moi : le rythme du changement n’est pas près de ralentir. C’est pourquoi le BSIF a été très proactif pour adapter ses pratiques internes de gestion du risque au contexte actuel.

Tout comme les institutions financières que nous réglementons, nous sommes confrontés à des risques dans l’exécution de nos mandats et dans le maintien de la confiance du public envers nos systèmes financiers.

Que ce soit le risque d’atteinte à la réputation, les changements climatiques, les préoccupations liées à la cybersécurité et à la sécurité de l’information, à la culture et à la conformité ou l’exécution de nouveaux mandats, les risques nouveaux et émergents posent leur propre lot de défis. En outre, ces éléments doivent être pris en considération parallèlement aux risques de réglementation prudentielle plus « traditionnels », comme ceux liés au logement et aux liquidités et le risque de crédit.

Il est incroyablement bénéfique de se réunir, comme nous venons de le faire, pour échanger sur les défis que nous rencontrons et les moyens de les surmonter.

En mettant à profit nos expériences et nos pratiques exemplaires dans le cadre de ces tables rondes, nous améliorons du même coup nos pratiques de gestion du risque et notre résilience face à l’évolution constante du paysage du risque.

Les tables rondes des APGR ont pour but non seulement de nous aider à faire face à l’évolution rapide du paysage du risque, mais aussi à anticiper les risques émergents afin de mieux les gérer.

Je tiens à tous vous remercier de votre précieuse contribution aujourd’hui.

Nous espérons que les connaissances échangées et les discussions tenues pendant l’événement vous seront utiles, et que cette table ronde en personne sera la première d’une longue série.

Bon retour à la maison. Nous sommes impatients de poursuivre cette belle collaboration sur la gestion des risques pour assurer la stabilité et la résilience de nos organisations et, par le fait même, la solidité de nos systèmes financiers.

Merci!