Commentaire ou question |
Réponse du BSIF |
1. Introduction
|
- La ligne directrice devrait donner une définition explicite de portefeuille bancaire.
Champ d’application (page 1)
-
Le BSIF devrait définir les institutions « moins complexes » comme étant les entités dont l’actif total est inférieur à 100 milliards de dollars.
-
Nous voulons savoir comment le BSIF communiquera ses attentes en matière de surveillance aux institutions et comment il assurera la cohérence entre les institutions de petite taille. La ligne directrice n’énonce pas les attentes à l’égard des institutions de petite taille, notamment en ce qui concerne le champ d’application, la documentation et la gestion des risques, la gouvernance et les lignes de défense, les systèmes et techniques de mesure, et l’évaluation de l’adéquation des fonds propres.
|
- Les instruments qui ne font pas partie du portefeuille de négociation sont classés dans le portefeuille bancaire. Le BSIF a reformulé la ligne directrice pour clarifier la définition de portefeuille bancaire.
Champ d’application
-
Le BSIF estime qu’une définition ou une segmentation des institutions fondée sur la notion de « complexité » n’est pas la seule méthode de catégorisation des institutions. En outre, la mesure quantitative de l’actif d’une institution ne devrait pas être le seul facteur qui détermine son niveau de complexité, ce qui signifie que les petites institutions présentant un niveau élevé de risque de taux d’intérêt inhérent dans le portefeuille bancaire (RTIPB) pourraient devoir exercer une supervision et un contrôle d’une ampleur proportionnelle pour suivre ce risque, le gérer et en rendre compte.
-
La mise en œuvre, par les institutions, des pratiques énoncées dans la ligne directrice et le respect des attentes du BSIF dépendent de facteurs comme la nature, les activités, la taille, la complexité de l’institution de même que de sa structure, de son importance économique et, en particulier, du degré de RTIPB. Le BSIF déterminera et communiquera ses attentes en fonction de ces facteurs.
Le BSIF fonde ses attentes en matière de surveillance sur le profil de risque des institutions et sur la conjoncture macroéconomique qui est à même d’influer sur celui-ci. Le BSIF a révisé sa formulation pour élargir la notion de proportionnalité en ce qui concerne l’application de la ligne directrice. Au besoin, les chargés de surveillance du BSIF fourniront aux institutions plus de détails sur les attentes en matière de surveillance.
|
2. Principe primordial du RTIPB
|
|
|
|
|
3. Gouvernance et propension à prendre des risques
|
- La ligne directrice pourrait-elle donner des précisions sur le rôle et les responsabilités de la haute direction et la délégation de ses fonctions?
|
-
Le BSIF convient que la haute direction peut déléguer plusieurs fonctions à des secteurs fonctionnels. Toutefois, elle ne doit pas déléguer sa responsabilité générale de gestion et de suivi du RTIPB. La ligne directrice donne maintenant des précisions sur les attentes du BSIF à l’égard de la haute direction :
-
bien connaître la nature et le niveau de l’exposition au RTIPB de l’institution ainsi que les politiques de gestion du RTIPB;
-
comprendre comment ce risque peut affecter la stabilité de l’institution en influant sur le résultats et les activités;
-
approuver les décisions stratégiques liées à la gestion du RTIPB.
|
|
-
Les activités futures peuvent avoir une incidence importante sur les risques et les résultats de toutes les institutions (augmentation des engagements hypothécaires, offre de nouveaux produits, etc.).
-
Dans le cas des petites institutions non complexes et dont le profil de risque de taux d’intérêt inhérent est faible, les attentes de la ligne directrice ont été adaptées pour ce qui est de modéliser les activités futures dans le RTIPB et d’obtenir une vue dynamique de celles-ci. Le BSIF a révisé le texte pour réitérer cette approche.
|
|
|
4. Mesure, hypothèses, intégrité des systèmes et gouvernance des modèles
|
-
En ce qui concerne les chocs de taux d’intérêt, quels types d’autres scénarios de crise ponctuels le BSIF pourrait-il demander aux petites institutions de simuler?
-
Les chocs non parallèles ont un impact limité (moins de 100 points de base) autour de l’échéance de cinq ans, lorsque les taux de nombreux prêts hypothécaires contractuels sont habituellement révisés au Canada.
|
-
La ligne directrice a une portée générale et ne s’adresse pas aux institutions de taille, de structure ou de nature particulières. Le type et l’étendue des scénarios de crise ponctuels que le BSIF peut demander aux institutions de simuler dépendent à la fois de considérations propres à l’institution (p. ex., activités, taille, complexité et niveau de RTIPB inhérent) et de facteurs macroéconomiques.
-
La ligne directrice et les scénarios choisis sont d’ordre général et s’appliquent à divers produits financiers ayant des échéances et des modalités de révision des taux différentes.
|
-
Pourriez-vous clarifier l’exposition au RTIPB et la capacité et la volonté d’une institution de supporter des pertes comptables afin de repositionner son profil de risque?
-
Pourriez-vous donner des exemples de situations susceptibles de menacer les fonds propres et les bénéfices d’une institution?
|
-
Le contexte du paragraphe pourrait être un scénario dans lequel, en raison de l’exposition défavorable actuelle au RTIPB, une institution pourrait subir des pertes. Un exemple générique serait celui d’une institution qui a des passifs à taux variable servant à financer des actifs à long terme à taux fixe dans un contexte de taux d’intérêt haussiers. L’institution risque de subir des pertes comptables ou d’enregistrer un revenu net d’intérêt moindre pendant qu’elle repositionne son exposition au RTIPB. L’importance de ces pertes éventuelles doit respecter le niveau de tolérance au risque de l’institution.
|
|
-
Le BSIF s’attend à ce que les institutions déterminent si elles sont exposées à un risque d’option important, compte tenu de la nature de leurs activités, de leurs produits et de leurs services. Il y a risque d’option lorsqu’une part importante du portefeuille d’une institution comprend des options intégrées ou explicites qui, si elles étaient exercées, auraient des conséquences négatives importantes sur les bénéfices ou les fonds propres de l’institution. Les institutions doivent tenir compte de la répartition géographique de leurs activités : le portefeuille d’une institution peut être sujet à différents taux de remboursement anticipé ou de rachat, selon les diverses exigences législatives ou réglementaires en vigueur dans différents territoires de compétence.
|
|
-
Le BSIF s’attend à ce que les institutions testent les hypothèses comportementales et déterminent celles qui sont importantes, compte tenu du positionnement de l’institution au titre du RTIPB et de sa gamme de produits. Il s’attend également à ce que les hypothèses importantes soient modélisées, et il a révisé le texte pour tenir compte de cette approche.
|
|
|
5. Communication publique
|
|
|