Note
La version précédente de ce chapitre est disponible jusqu’à la fin de la période de déclaration de 2024.
Le risque de marché découle des changements éventuels des taux ou des cours sur divers marchés, notamment ceux des obligations, des opérations de change, des actions et des produits de base. L'exposition à ce risque résulte des activités de placement et d'autres activités commerciales créant des positions figurant ou non au bilan. Dans le contexte du TSAV, le risque de marché englobe le risque de taux d'intérêt, le risque lié aux actions, le risque lié à l'immobilier et le risque de change. Une réduction du capital requis pour l'éventuel effet atténuateur du risque relatif aux réductions des participations ou à l'ajustabilité contractuelle est calculée séparément pour les polices avec participation et les produits ajustables (chapitre 9).
Les risques associés aux garanties de fonds distincts sont traités au chapitre 7. Par conséquent, les passifs d’un assureur au titre des garanties de fonds distincts, les actifs adossant ces passifs en vertu de la politique de l’assureur sur la gestion actif‑passif, des actifs détenus dans des fonds distincts par les souscripteurs d’un assureur et les passifs correspondants au titre de la valeur des comptes de fonds distincts ne sont pas assujettis aux exigences dont il est question au présent chapitre.
Les sections 5.2, 5.3 et 5.4 portent sur les risques du marché relatifs à certains actifs. Ces sections ne s'appliquent pas aux éléments d'actif auxquels sont adossés les produits indexés inclus dans le calcul du coefficient de corrélation à la section 5.5. Le revenu de placement échu et couru est déclaré avec l'actif auquel il se rapporte et il est assujetti au même coefficient de risque de marché que celui-ci.
L'engagement d'acheter un actif négocié qui est assujetti au risque de marché devrait être assimilé à une option de vente vendue en vertu de la section 5.2.3.3. L'exigence de capital pour un engagement d'acheter un actif non négocié est égale au produit du coefficient de conversion en équivalent-crédit d'après la section 4.4, du coefficient pour risque de marché applicable et du montant de l'engagement.
L’actif et le passif détenus dans des filiales de sociétés générales d’assurance toutes branches sont assujettis aux exigences de risque de marché de la présente ligne directrice.
5.1. Risque de taux d'intérêt
Le risque de taux d’intérêt est le risque de perte financière découlant de la fluctuation des taux sur le marché. Le plus important aspect de ce risque est l’effet net de la variation potentielle des taux d’intérêt sur la valeur des actifs et des passifs sensibles aux taux d’intérêt dont les flux de trésorerie peuvent être asymétriques.
Une méthode de projection des flux de trésorerie sert à mesurer l'impact économique des chocs soudains de taux d'intérêt. Le capital requis pour risque de taux d'intérêt correspond au montant de la perte maximale selon quatre scénarios de crise prescrits. Pour chaque scénario, la perte correspond à la diminution de la position nette de l'assureur après réévaluation des flux de trésorerie de l'actif et du passif en remplaçant les taux d'actualisation du scénario initial par ceux du scénario de crise. La position nette utilisée pour mesurer la perte dans chaque scénario correspond à la différence entre les valeurs actualisées des flux de trésorerie de l'actif (y compris l'actif qui adosse le capital ou l'excédent) et du passif. Le capital requis pour risque de taux d'intérêt est calculé pour chaque territoire, à savoir le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Europe à l'exception du Royaume-Uni, le Japon, et toutes les autres régions.
5.1.1. Spécification du scénario initial
Les taux d’actualisation en vertu du scénario initial se définissent sur le plan de taux sans risque majorés d’un écart, la somme tendant vers un taux d’intérêt ultime (TIU) majoré d’un écart ultime. Ils sont prescrits pour le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Europe à l’exception du Royaume-Uni et le Japon. Les taux d’actualisation fixés aux termes du scénario initial pour toutes les autres régions sont les mêmes que ceux des États-Unis.
Les taux d'intérêt sans risque reposent sur les éléments suivants :
Canada – les taux au comptant des obligations du gouvernement du Canada;
États-Unis – les taux au comptant applicables aux bons du Trésor américain;
Royaume-Uni – les taux au comptant des obligations souveraines de référence du Royaume-Uni;
Europe à l'exception du Royaume-Uni – les taux au comptant des obligations du gouvernement de l'Allemagne;
Japon – les taux au comptant des obligations du gouvernement du Japon.
Le TIU pour le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni est un taux au comptant de 4,5 %. Ceux pour l'Europe à l'exception du Royaume-Uni et le Japon sont respectivement de 2,8 % et de 1,0 %.
Les taux d'intérêt au comptant sans risque utilisés dans le scénario initial sont calculés de la manière suivante :
pour les flux de trésorerie de l'année 0 à la 20e année, le taux d'intérêt correspond au taux au comptant sans risque;
pour les flux de trésorerie entre la 20e et la 70e année, le taux d'intérêt est obtenu par interpolation linéaire entre le taux d'actualisation au comptant de la 20e année et le TIU;
pour les flux de trésorerie à compter de la 70e année, le taux d'intérêt équivaut au TIU.
L'écart est défini ainsi :
de l'année 0 à la 20e année, 90 % de l'écart moyen du marché correspondant;
de la 20e à la 70e année, l'écart provenant de l'interpolation linéaire de 90 % de l'écart moyen du marché sur l'échéance 20 ans à un écart ultime de 80 points de base;
à compter de la 70e année, l'écart est de 80 points de base.
Les écarts moyens du marché de l'année 0 à la 20e année sont déterminés à l'aide des écarts de marché à la date d'évaluation fondée sur un indice reconnu d'obligations de sociétés de bonne qualité choisi par l'assureur. L'indice doit être publié par un fournisseur d'information fiable, et devrait être utilisé uniformément d'une période à l'autre, et devrait être indiqué dans le mémorandum du TSAV. Pour être reconnu, un indice d'obligations de sociétés de bonne qualité doit respecter les exigences suivantes :
il doit être composé uniquement d'obligations d'entreprises notées BBB ou mieux;
il doit contenir une sélection représentative de l'ensemble de l'univers des obligations de sociétés de bonne qualité dans le territoire qu'il couvre (p. ex., la distribution des notations et la répartition sectorielle sont harmonisées avec celle du marché des obligations d'entreprises de bonne qualité dans le territoire);
il doit être produit par un fournisseur fiableNote de bas de page 1.
Détermination des taux d'actualisation en vertu du scénario initial
Un exemple de calcul des taux au comptant sans risque et les écarts de marché pour les blocs de polices avec et sans participation suit.
Taux au comptant sans risque
Étape 1 : Recueillir les taux de rendement sans risque au pairNote de bas de page 2
L'assureur recueillerait d'abord les taux de rendement sans risque (semestriels) au pair. Ces taux sont disponibles auprès de plusieurs sources, y compris :
Taux de rendement des titres de trésorerie à échéance de dix ans ou moins : Ces taux sont notamment disponibles sur le site Web de la Banque du Canada :
Bons du Trésor (échéances d’un an ou moins)
Obligations du Trésor (échéances supérieures à un an)
Les codes des séries des échéances pertinentes sont les suivants :
Codes des séries selon les échéances
Échéance
Série
3 mois
V39065
6 mois
V39066
1 an
V39067
2 ans
V39051
3 ans
V39052
5 ans
V39053
7 ans
V39054
10 ans
V39055
Taux de rendement des titres de trésorerie canadiens à échéance de plus de dix ans : Ces taux sont notamment disponibles sur cette page (en anglais seulement). Par exemple, le taux au 31 décembre 20xx figure dans la colonne « Price » pour « Dec xx ».
Taux de rendement des titres de trésorerie américains : Ces taux sont notamment disponibles sur le site Web du département américain du Trésor (en anglais seulement).
Bloomberg : Les assureurs ayant accès à Bloomberg pourraient obtenir les taux de rendement au pair d'obligations de référence d'émetteurs souverains qui peuvent convenir pour les cinq territoires visés par le TSAV à l'aide des codes de courbe suivants :
Codes et noms de courbes classés par territoire
Territoire
Code de courbe
Nom de la courbe
Canada
I7
CAD Canada Sovereign Curve
États-Unis
I25
US Treasury Actives Curve
Royaume-Uni
I22
GBP United Kingdom Sovereign Curve
Europe à l’exception du Royaume-Uni
I16
EUR German Sovereign Curve
Japon
I18
JPY Japan Sovereign Curve
Par exemple, pour éventuellement obtenir les taux de rendement au pair de titres souverains canadiens :
Entrer « GC I7 »;
Fixer la date de la courbe en fonction de la date appropriée de fin de trimestre;
Recueillir la donnée « Mid-YTM » (taux semestriel de rendement à l'échéance) en plaçant le curseur sur chaque échéance de la courbe de rendement ou en exportant les données dans un fichier Excel.
Même si les taux de rendement ainsi obtenus sont liés à une monnaie donnée, on suppose qu'ils conviennent à toutes les polices d'un territoire (p. ex., les taux de rendement en euros s'appliquent à toutes les polices souscrites en Europe).
Étape 2 : Convertir les taux de rendement au pair en taux au comptant
Les formules suivantes serviraient à convertir les taux semestriels de rendement en taux au comptant (taux à coupon zéro) :
PV facteur , t = { 1 1 + 1 2 Rend pair semes , t , si t = 1 2 1 ( 1 + Rend coupon zéro , t ) t , si t > 1 2
PV dern paiement , t = 100 ( 1 − Rend pair semes , t 2 ∑ n = 1 t × 2 − 1 PV facteur , n / 2 )
Rend coupon zéro , t = [ 100 × 1 + Rend pair semes , t 2 PV dern paiement , t ] 1 t − 1
Les taux de rendement au pair sans risque qui ne sont pas obtenus directement peuvent être inférés par interpolation linéaire (pour les échéances 4, 6, etc.). Les résultats pour Rendcoupon zéro,t pour t = 1, 2, ..., 20 déterminés ci-dessus correspondraient à la courbe des taux au comptant sans risque.
Écarts de marché
Étape 1 : Choisir un indice d'obligations de sociétés de bonne qualité
Suivent des exemples d'indices qui pourraient satisfaire les critères pour être reconnus en tant qu'indice d'obligations de sociétés de bonne qualité :
Canada :
FTSE TMX All Corporate Bond Index
États-Unis :
Barclays USD Liquid Investment Grade Corporate Index
Bank of America Merrill Lynch US Corporate Bond Index
Citi Corporate Investment Grade Index
Bloomberg USD Investment Grade Corporate Bond Index (Bloomberg curve code: BS76)
Royaume-Uni :
S&P UK Investment Grade Corporate Bond Index
Europe (à l’exception du Royaume-Uni) :
S&P Eurozone Investment Grade Corporate Bond Index
Bloomberg EUR Investment Grade European Corporate Bond Index (Bloomberg curve code: BS78)
Étape 2 : Recueillir les taux de rendement au pair d'obligations de sociétés de bonne qualité
Comme dans le cadre du processus décrit ci-dessus, il faut recueillir les taux de rendement au pair des obligations de bonne qualité auprès de la source appropriée pour les échéances pertinentes (3 mois, 6 mois, 1 an, 2 ans, etc.). Les assureurs devraient utiliser toutes les échéances disponibles et n'en utiliser moins que s'ils y sont contraints par la source des données.
Par exemple, voici comment on pourrait obtenir les rendements au pair d'obligations d'entreprises américaines sur Bloomberg :
Entrer « GC BS76 »;
Fixer la date de la courbe en fonction de la date de fin de trimestre appropriée;
Recueillir la donnée « Mid-YTM » en plaçant le curseur sur chaque échéance de la courbe de rendement ou en exportant les données dans un fichier Excel.
Il existe certains territoires (le Canada, le Royaume-Uni et le Japon, p. ex.) pour lesquels un assureur pourrait ne pas trouver de courbes préétablies de taux de rendement des obligations d'entreprises de bonne qualité qui fournissent les renseignements nécessaires. Pour ces territoires, l'assureur pourrait utiliser un outil de construction de courbes afin de recueillir les taux de rendement d'obligations nécessaires. De façon plus générale, un assureur pourrait extraire les données pour chaque composante d'un indice et construire la courbe en appliquant les filtres appropriés et en utilisant un modèle approprié d'ajustement des courbes. Par exemple, une courbe de taux de rendement d'obligations canadiennes de bonne qualité pourrait être construite comme suit à l'aide de l'outil de construction des courbes de Bloomberg :
Entrer « SRCH »;
Sélectionner « Asset Classes – Corporates »;
Appliquer les filtres suivants :
Security Status : Active
Country of Incorporation : Canada
Currency : Canadian Dollar
Maturity Type : Bullet or Callable or Puttable
Coupon Type : Fixed
Security Type : Exclude Inflation-Linked Note
BICS Classification : Exclude government
Bloomberg Composite Rating : Investment Grade
Exclure les données aberrantes (le cas échéant);
Cliquer sur « Actions » et sauvegarder la courbe;
Entrer « CRV »;
Cliquer sur « Fitted Curve »;
Sélectionner « Bond Search »;
Sélectionner la courbe sauvegardée;
Cliquer sur « Construct Curve »;
Sélectionner « Regression: N-S-S (Nelson-Siegel-Svensson) » pour ajuster la courbe;
Sauvegarder la courbe;
Entrer « GC » et le nom de la courbe de l'écran précédent;
Indiquer la date de fin de trimestre appropriée;
Recueillir la donnée « Mid-YTM » en plaçant le curseur sur chaque échéance de la courbe de rendement ou en exportant les données dans un fichier Excel.
D'autres filtres pourraient s'appliquer dépendamment de la nature du marché obligataire d'entreprise dans un territoire donné. Par exemple, les obligations d'entreprises indexées sur inflation sont très répandues au Royaume-Uni, et ces dernières faussent la courbe des taux de rendement des obligations d'entreprises. Elles seraient donc exclues.
À part Bloomberg, les assureurs abonnés au fil de données d'un fournisseur d'indice peuvent recevoir la donnée « Mid-YTM » d'échéances clés pour l'ensemble de l'indice. Dans certains cas, les données individuelles pour toutes les obligations constituant l'indice sont fournies. L'assureur devrait alors appliquer les filtres appropriés (semblables à ceux qui précèdent) et utiliser un modèle approprié d'ajustement des courbes.
Il y a plusieurs façons d'extraire les rendements au pair d'un indice. L'assureur devrait choisir une méthode appropriée compte tenu des données dont il dispose (p. ex., il utiliserait les données d'obligations sous-jacentes si elles sont disponibles, et ne recourrait qu'aux données sommaires comme la donnée « Mid-YTM » pour un sous-ensemble d'échéances clés qu'en l'absence de données plus détaillées). La méthode employée devrait être cohérente d'une période à l'autre et être expliquée dans le mémorandum du TSAV.
Étape 3 : Convertir les taux de rendement au pair d'obligations de sociétés de bonne qualité en taux de rendement au comptant
Il faut appliquer les formules et les considérations de l'étape 2 pour les taux de rendement au comptant sans risque pour effectuer cette conversion.
5.1.2. Scénarios de crise
La valeur actualisée de tous les flux de trésorerie d’actifs et de passifs est déterminée pour quatre scénarios de crise prescrits en actualisant ces flux au moment zéro au moyen de taux d’actualisation soumis au choc. Le scénario de crise employé pour déterminer le capital requis est celui qui engendre la valeur actualisée nette (c.-à-d. la différence entre les valeurs actualisées de l’actif et du passif) la plus faible pour les flux de trésorerie, après avoir tenu compte des montants recouvrés en réduisant les dividendes des produits avec participation. Le scénario de crise qui détermine le capital requis peut varier selon le territoire.
5.1.2.1. Spécifications des scénarios de crise
Pour chaque scénario de crise, les taux d'actualisation annualisés soumis au choc sont calculés de la manière suivante :
Pour les taux d'actualisation jusqu'à la 20e année inclusivement, les taux d'actualisation du scénario initial sont ajustés en calculant :
l'ajustement du taux d'actualisation à 90 jours (T ou S);
l'ajustement du taux d'actualisation de 20 ans (B ou C);
les ajustements pour toutes les périodes intermédiaires, par interpolation linéaire des coefficients servant à calculer les ajustements a. et b. ci-dessus.
Entre la 20e et la 70e année, les taux d'actualisation soumis au choc sont déterminés par interpolation linéaire entre le taux d'actualisation de 20 ans ajusté et le taux d'actualisation ultime (TAU) ajusté déterminé à l'étape suivante.
À compter de la 70e année, l'ajustement (L) est apporté au taux d'actualisation ultime.
Les quatre scénarios de crise sont décrits ci-après en comparaison du scénario initial.
Taux d'intérêt à court terme réduit (en ajoutant le choc T−), taux d'intérêt à long terme réduit (en ajoutant le choc B−) et TIU réduit (en soustrayant le choc L).
Taux d'intérêt à court terme relevé (en ajoutant le choc S+), taux d'intérêt à long terme relevé ou réduit (en ajoutant le choc C−) et TIU réduit (en soustrayant le choc L).
Taux d'intérêt à court terme relevé (en ajoutant le choc T+), taux d'intérêt à long terme relevé (en ajoutant le choc B+) et TIU relevé (en ajoutant le choc L).
Taux d'intérêt à court terme réduit (en ajoutant le choc S−), taux d'intérêt à long terme relevé (en ajoutant le choc C+) et TIU relevé (en ajoutant le choc L).
Les chocs de taux d'intérêt à utiliser (T, S, B et C) correspondent aux fonctions linéaires suivantes de la racine carrée des taux d'intérêt sans risque courants r sous réserve d'un minimum de 0,5 %.
T ± = 0,0049 ± 0,139 max ( r 0,25 , 0,005 )
S ± = 0,0039 ± 0,111 max ( r 0,25 , 0,005 )
B ± = 0,0028 ± 0,102 max ( r 20 , 0,005 )
C ± = 0,0023 ± 0,007 max ( r 20 , 0,005 )
où r0,25 est le taux d'intérêt courant sans risque à 90 jours, r20 est le taux d'intérêt courant sans risque à 20 ans, et tous les taux d'intérêt sont exprimés en décimales (cinq pour cent correspond à 0,05, p. ex.).
Les chocs de taux d'intérêt interpolés des quatre scénarios de crise peuvent être exprimés comme suit :
− ( 0,139468 − 0,001873 t ) max ( r t , 0,005 ) + ( 0,00492658 − 0,00010633 t )
( 0,112699 − 0,005997 t ) max ( r t , 0,005 ) + ( 0,00394084 − 0,00008336 t )
( 0,139468 − 0,001873 t ) max ( r t , 0,005 ) + ( 0,00492658 − 0,00010633 t )
− ( 0,112699 − 0,005997 t ) max ( r t , 0,005 ) + ( 0,00394084 − 0,00008336 t )
où rt est le taux d'intérêt sans risque au moment t, lequel est compris entre 90 jours et 20 ans.
Le plancher des taux d'intérêt des scénarios initial et de crise n'est pas zéro et aucun redressement n'est effectué si un taux d'intérêt est négatif.
Le choc L appliqué au TIU, qui équivaut à une réduction des taux des deux premiers scénarios et une augmentation des taux des deux derniers scénarios, est de 40 points de base pour le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et toutes les autres régions, 25 points de base pour l'Europe à l'exception du Royaume-Uni et 20 points de base pour le Japon.
5.1.2.2. Détermination du scénario le plus défavorableNote de bas de page 3
Pour déterminer le scénario de crise le plus défavorable qui sert à calculer le capital requis, l'assureur doit calculer ainsi ses pertes en vertu d'un scénario de crise (PSC) dans chaque territoire :
PSC = RTI sans part brute + ∑ i max ( RTI i part brute − C i crise , RTI i part pts brute , 0 )
où
RTIsans part brute correspond à l'exigence brute pour risque de taux d'intérêt pour les produits sans participation du territoire en vertu du scénario de crise qui est égale à la diminution (ou le négatif de l'augmentation) de la valeur actualisée nette de l'actif et du passif des produits sans participation du territoire par rapport au scénario initial
La somme provient de tous les blocs de polices avec participation de la région (chapitre 9)
RTIi part brute correspond à l'exigence brute pour risque de taux d'intérêt d'un bloc de produits avec participation du territoire en vertu du scénario de crise qui est égale à la diminution (ou le négatif de l'augmentation) de la valeur actualisée nette de l'ensemble des flux de trésorerie de l'actif et du passif avec participation du bloc par rapport au scénario initial. Tous les actifs et les passifs du bloc sont inclus, que le risque de taux d'intérêt sur les actifs et les passifs soit transmis aux souscripteurs ou non.
RTIi part pts brute correspond à l'exigence brute pour risque de taux d'intérêt lié à un actif ou un passif d'un bloc de produits avec participation qui n'est pas transmis aux souscripteurs (p. ex., ajustements au titre du risque, marges sur services contractuels, avances sur police, montants en dépôt, prestations/avenants garantis dont le contrat exclut le transfert, capitaux propres dans le compte de contrats avec participation de sociétés à capital‑actions, intérêt résiduel de sociétés sans capital‑actions déclaré à titre de capitaux propres); cette exigence est égale à la diminution (ou le négatif de l'augmentation) de la valeur actualisée nette de ces éléments par rapport au scénario initial.
Si les pertes découlant du risque de taux d'intérêt sont recouvrables en réduisant les dividendes, Ci crise représente 75 % de la valeur actualisée des flux de trésorerie des dividendes du bloc utilisé dans le calcul du risque de taux d'intérêt (section 5.1.3.3), actualisé en fonction des taux en vertu du scénario de crise. Si elles ne le sont pas, alors la valeur de Ci crise est de zéro.
Le scénario le plus défavorable utilisé pour calculer le capital requis pour le risque de taux d'intérêt à l'extérieur du Canada et des États-Unis est celui qui produit la valeur de PSC la plus élevée définie ci-dessus. Pour le Canada et les États-Unis, le même scénario défavorable est utilisé pour calculer le capital requis pour le risque de taux d'intérêt dans les deux pays, et il s'agit du scénario pour lequel la valeur de :
max ( PSC Canada , 0 ) + max ( PSC EU , 0 )
est la plus élevée.
5.1.2.3. Exigences au titre du risque de taux d’intérêt
Lorsque l'assureur a déterminé le scénario le plus défavorable pour chaque territoire, l'exigence pour risque de taux d'intérêt pour les produits sans participation dans le territoire est égale à :
RTI sans part = max ( RTI sans part brute , 0 )
en vertu de ce scénario.
L'exigence pour risque de taux d'intérêt pour chaque bloc de polices avec participation du territoire avant la prise en compte de l'effet des participations équivaut à :
RTI ¯ i part = 1 6 ∑ q = 1 6 RTI i part durant le trimestre q
ce qui représente la moyenne mobile sur six trimestres du RTIi part assumé durant le trimestre en cours et les cinq trimestres précédents. Pour chaque trimestre, le degré de RTIi part est défini par :
RTI i part = max ( RTI i part brute , 0 )
en vertu du scénario le plus défavorable durant ce trimestreNote de bas de page 4.
L’exigence pour risque de taux d’intérêt pour la portion sans transfert d’un bloc de polices avec participation, qui sert à calculer le plancher de l’exigence au titre des polices avec participation (section 9.1.2) est calculée comme suit :
RTI ¯ i part pts = 1 6 ∑ q = 1 6 RTI i part pts durant le trimestre q
ce qui représente la moyenne mobile sur six trimestres du RTIi pts assumé durant le trimestre en cours et les cinq trimestres précédents. Pour chaque trimestre, la quantité de RTIi pts est définie par :
RTI i part pts = max ( RTI i part pts brute , 0 )
en vertu du scénario le plus défavorable durant le trimestre.
Lors du calcul de ces moyennes :
Aucune moyenne ne doit être établie pour un nouveau bloc de polices avec participation au cours du premier trimestre déclaré. Au deuxième trimestre, le calcul de la moyenne de toutes les quantités doit reposer sur la moitié de la somme des montants du premier trimestre et de ceux du deuxième trimestre. Au troisième trimestre, les moyennes représentent un tiers de la somme des montants du premier, du deuxième et du troisième trimestre. Le calcul de la moyenne se poursuit ainsi jusqu'à ce que le bloc ait déclaré six trimestres.
Tout bloc de polices avec participation qui est retranché doit être entièrement exclu du calcul du TSAV et ne doit pas faire l'objet d'une obligation de déclaration.
Si un bloc de polices avec participation est entièrement coassuré par un réassureur, le cédant doit traiter l'opération comme un retranchement. Le réassureur doit pour sa part traiter le bloc à sa charge comme un tout nouveau bloc de polices avec participation. Si une seule portion du bloc est coassuré, alors :
le cédant doit tenir compte du changement dans les éléments du calcul de lissage, comme si l'entente de réassurance avait été en vigueur durant les cinq trimestres précédents;
le réassureur doit traiter la portion prise en charge comme un nouveau bloc de polices avec participation, pourvu qu'il n'ait pas déjà pris en charge toute autre portion du bloc.
Bien que le même scénario soit utilisé au Canada et aux États-Unis, les exigences de risque de taux d'intérêt pour ces pays sont calculées séparément, en vertu de l'hypothèse selon laquelle les gains enregistrés dans un pays ne compensent pas les pertes essuyées dans l'autre.
L'exigence pour risque de taux d'intérêt pour chaque bloc de produits avec participation est utilisée pour calculer l'exigence indépendante du bloc (section 11.2) et le crédit de participation pour le bloc (section 9.1.2). Les quantités Ccrise utilisées pour déterminer le scénario le plus défavorable doivent être conformes aux quantités Cdéfavorable et Kplancher utilisées pour déterminer le crédit de participation pour un bloc, à la section 9.1.2.
Exemple : Risque de taux d'intérêt
Le scénario le plus défavorable, en ce qui concerne le risque de taux d'intérêt, s'obtient en fonction du gain ou de la perte enregistrée dans un territoire par le bloc de produits sans participation selon chaque scénario (RTIsans part brute), du gain ou de la perte enregistrée dans le territoire par le bloc de produits avec participation (RTIpart brute et RTIpart pts brute), et du montant de dividendes disponibles pour absorber les pertes découlant du risque de taux d'intérêt dans le bloc de produits avec participation (Ccrise). Les quantités RTIsans part brute, RTIpart brute et RTIpart pts brute représentent les exigences brutes des blocs de produits avec participation et sans participation, sans plancher d'aucune sorte. Elles auront donc une valeur positive si le bloc enregistre une perte selon un scénario, et une valeur négative si le bloc enregistre un gain selon un scénario.
La mesure PSC repose sur la prémisse voulant que les gains enregistrés par un bloc de polices avec participation seront transmis en fin de compte aux souscripteurs (et ne pourront donc servir à compenser les pertes des produits sans participation), et que les pertes de ce bloc ne devraient pas entrer en ligne de compte si elles peuvent être transmises aux souscripteurs par le biais des dividendes.
Si le risque de taux d'intérêt est entièrement transféré aux souscripteurs et que l'assureur a amplement de dividendes disponibles pouvant absorber les pertes dans le bloc de produits avec participation, le scénario le plus défavorable sera établi uniquement en fonction des gains ou des pertes du bloc de produits sans participation selon chaque scénario, vu que l'expression max(RTIpart brute − Ccrise, RTIpart pts brute, 0) sera nulle selon tous les scénarios.
Par exemple, s'il n'y a qu'un bloc de polices avec participation dans un territoire, qu'il n'y a pas d'éléments de transfert et que les valeurs de RTIsans part brute, RTIpart brute et Ccrise s'établissent ainsi selon chaque scénario :
Calcul des pertes selon un scénario de crise
Scénario
RTIsans part brute
RTIpart brute
Ccrise
PSC
1
800
800
5 000
800
2
1 400
−100
5 500
1 400
3
−600
2 500
4 000
−600
4
1 000
−700
3 000
1 000
alors c'est le scénario 2 qui sera le plus défavorable. Selon ce scénario, l'assureur utilisera une valeur de 1 400 pour l'exigence pour risque de taux d'intérêt dans le calcul de Ksans part, une valeur de 0 pour le risque de taux d'intérêt du trimestre courant dans le calcul de RTI ¯ part (servant à déterminer K, Kplancher et Kintérêt réduit pour le bloc de polices avec participation), et une valeur de 5 500 pour Cdéfavorable dans le calcul du crédit pour le bloc de polices avec participation.
Si le montant de dividendes disponibles est faible ou que ceux-ci ne peuvent servir à absorber le risque de taux d'intérêt, les pertes du bloc avec participation pourraient influer sur le choix du scénario le plus défavorable. Par exemple, si Ccrise s'établissait plutôt comme suit selon chaque scénario :
Calcul des pertes selon un scénario de crise (faible niveau de dividendes ou aucun transfert de dividende)
Scénario
RTIsans part brute
RTIpart brute
Ccrise
Mesure de perte
1
800
800
90
1 510
2
1 400
−100
100
1 400
3
−600
2 500
80
1 820
4
1 000
−700
50
1 000
alors c'est le scénario 3 qui serait le plus défavorable. Selon ce scénario, l'assureur utilisera une valeur de 0 pour l'exigence pour risque de taux d'intérêt dans le calcul de Ksans part, une valeur de 2 500 pour le risque de taux d'intérêt du trimestre courant dans le calcul de RTI ¯ part pour le bloc de polices avec participation, et une valeur de 80 pour Cdéfavorable dans le calcul du crédit pour le bloc de polices avec participation. Toutefois, dans ce cas, il sera probablement avantageux pour l'assureur de traiter le bloc avec participation comme s'il était sans participation, aux fins de la prise en compte du risque de taux d'intérêt. Le cas échéant, il utilisera une exigence pour risque de taux d'intérêt de 1 900 dans le calcul de Ksans part, et une exigence pour risque de taux d'intérêt de 0 pour le risque de taux d'intérêt du trimestre courant dans le calcul du RTI ¯ part pour le bloc de polices avec participation, avec Cdéfavorable toujours égal à 80.
À noter que si l'assureur a des dividendes disponibles, mais qu'il utilise pour tous les scénarios une valeur de 0 pour Ccrise pour déterminer le scénario le plus défavorable, parce qu'il n'est pas en mesure de transmettre le risque de taux d'intérêt, il doit utiliser, dans le calcul de Kplancher, 100 % de l'exigence pour risque de taux d'intérêt RTI ¯ part .
5.1.3. Projection des flux de trésorerieNote de bas de page 3
Les flux de trésorerie sont déterminés à la date de déclaration et sont projetés exclusion faite de toute forme de réassurance (c.-à-d. que, si tout ou partie d'un passif d'assurance correspond à un contrat de réassurance détenu au bilan, l'actif et le passif correspondants sont exclus des flux de trésorerie projetés)Note de bas de page 5 Note de bas de page 6. On ne doit présumer du réinvestissement d'aucun flux de trésorerie de l'actif. Les flux de trésorerie projetés ne doivent tenir compte ni de l'incidence des provisions pour pertes des phases 1 et 2 déclarées en vertu de la norme IFRS 9 (c.-à-d. qu'ils ne doivent être amputés d'aucun montant au titre de ces provisions), ni de l'impact des provisions pour risque de non-exécution du réassureur en vertu de l'IFRS 17. Les flux de trésorerie du passif doivent correspondre aux flux de trésorerie d'exécution des normes IFRS (et donc tenir compte des ajustements au titre du risque, mais non des marges sur services contractuels). Les flux de trésorerie projetés de l'actif et du passif d'assurance (sauf ceux du passif d'assurance associé aux polices avec participation, aux produits ajustables et aux produits indexés avec transfert) qui sont sensibles aux taux d'intérêt doivent être modifiés pour être conformes au scénario de taux d'intérêt.
Les polices avec participation, les produits ajustables, les produits indexés avec transfert de risque et les produits non sensibles aux taux d'intérêt utilisent les mêmes flux de trésorerie du passif pour tous les scénarios de taux d'intérêt. Pour les produits avec participation, il faut projeter les flux de trésorerie de dividendes redressés en appliquant la méthode décrite à la section 5.1.3.3, et tous les autres flux de trésorerie doivent être projetés sur la base des flux de trésorerie d'exécution. Les flux de trésorerie ne doivent pas être ajustés pour tenir compte de réductions ou d'augmentations prévues des participations aux bénéfices attribuables à la hausse ou à la baisse des taux d'intérêt de chaque scénario. Une réduction du capital requis pour tenir compte des effets potentiels d'atténuation des risques des réductions des participations est calculée séparément pour chaque produit avec participation et ajustable (chapitre 9).
Le traitement applicable à certains flux de trésorerie de l'actif et du passif est décrit ci-après.
5.1.3.1. Actifs à flux de trésorerie fixes
Les flux de trésorerie au titre du risque de taux d'intérêt projetés pour les actifs à flux de trésorerie fixes ne doivent pas s'écarter des flux de trésorerie des actifs sous‑jacents. Un flux de trésorerie fixe comporte un montant garanti par contrat pour un montant défini, et il ne dépend pas des prix courants ou des taux d'intérêt. Ce type de flux est réputé garanti par contrat s'il est payable quelle que soit la situation du débiteur (par exemple, il ne dépend pas du niveau cible de rentabilité du débiteur) et, en cas d'impossibilité de payer, les flux de trésorerie garantis seraient considérés comme un cas de défaut. Tous les flux de trésorerie de l'actif doivent être projetés en tenant compte des frais de placement.
5.1.3.2. Ajustements au titre du risque
Les flux de trésorerie au titre du risque de taux d'intérêt projetés des passifs comprennent tous les ajustements au titre du risque. Si un ajustement au titre du risque correspond à une série de flux de trésorerie (p. ex., un ajustement calculé à l'aide de marges sur les hypothèses), les flux de trésorerie doivent être projetés comme faisant partie des passifs. Si aucun flux de trésorerie n'est associé à un ajustement au titre du risque, ce dernier doit être projeté à titre de flux de trésorerie au moment zéro, puis être réévalué selon le scénario initial et le scénario de crise afin de saisir adéquatement la variation de la valeur de l'ajustement au titre du risque en réponse aux mouvements des taux d'intérêt.
5.1.3.3. Dividendes avec participation au passif
Les flux de trésorerie de dividendes utilisés dans le scénario initial sont différents de ceux projetés aux fins d'évaluation des états financiers. Dans le cas du scénario initial, les flux de trésorerie de dividendes projetés aux fins d'évaluation des états financiers doivent être recalculés pour produire des flux de trésorerie de dividendes redressés en appliquant un ajustement de niveau (p. ex., déterminé à l'aide d'un processus itératif) à l'échelle des dividendes, de sorte que l'excédent du bloc de produits avec participation est maintenu en vertu des taux d'actualisation du scénario initial du TSAV. En d'autres termes, la valeur actualisée nette de l'actif moins le passif actualisé à l'aide des taux du scénario initial devrait être équivalent à l'excédent du bloc de produits avec participation. L'excédent du bloc de produits avec participation comprend l'excédent de participation de sociétés mutuelles déclaré à titre d'intérêt résiduel dans le relevé VIE, de même que l'excédent de participation de sociétés à capital-actions (qui comprend l'excédent de participation déclaré à titre de passif dans les états financiers et les marges sur services contractuels).
Si une partie des dividendes projetés aux fins d'évaluation des états financiers est réputée être distribuée sous forme de bonifications d'assurance libérée, il faut présumer que cette même partie des dividendes recalculés est distribuée à titre de bonifications d'assurance libéréeNote de bas de page 3.
Aux fins du nouveau calcul de l'échelle des dividendes, les assureurs ne doivent tenir compte que des flux de trésorerie de l'actif et du passif dont le rendement est transféré aux souscripteurs sous forme de dividendes. Par exemple, si le rendement de l'investissement à l'égard de l'excédent du bloc de produits avec participation, des ajustements au titre du risque, des avances sur police et des montants en dépôt ne sont pas des éléments transférés aux souscripteurs, ces flux de trésorerie devraient être exclus. Si l'actif à exclure est joint à d'autres actifs avec participation, l'assureur devrait exclure en supposant qu'ils sont appuyés par une part proportionnelle du total (dans la pratique, il pourrait s'agir d'une réduction à pourcentage fixe de l'actif à chaque période).
Les flux de trésorerie de dividendes redressés, projetés pour le scénario initial, demeurent inchangés pour tous les scénarios de crise.
Exemple : Redressement des dividendes avec participation au passif
Un assureur a un bloc de polices avec participation avec flux de trésorerie du passif sous-jacents, comme l'illustre (A). L'assureur utilise les taux d'actualisation des états financiers pour déterminer la valeur actualisée nette totale des actifs (y compris les actifs excédentaires provenant de composantes avec et sans transfert) moins les passifs pour les polices avec participation, en calculant un excédent pour bloc de produits avec participation de 445 $ en (B). Les flux de trésorerie des actifs sont projetés selon les hypothèses du TSAV pour le scénario initial, produisant une évaluation de l'actif différente de ce qu'indiquent les états financiers (C). L'excédent résultant de ces flux de trésorerie et des taux d'actualisation du scénario initial du TSAV est de 338 $ (D), qui diffère de l'excédent selon les états financiers. En vertu du TSAV, l'assureur (à l'aide d'un processus itératif (E), (F)) applique un ajustement de niveau à l'échelle de dividende de sorte que les flux de trésorerie ajustés du passif (G) actualisés à l'aide des taux d'actualisation du scénario initial du TSAV produisent une valeur actualisée nette totale (H) égale à l'excédent pour bloc de produits avec participation calculé au départ de 445 $ (B).
Taux d’actualisation par année
Année
Taux d'actualisation des états financiers
Taux d'actualisation du scénario initial du TSAV
1
2,48 %
1,48 %
2
2,52 %
1,52 %
3
2,66 %
1,66 %
4
2,81 %
1,81 %
5
2,99 %
1,99 %
Total des flux de trésorerie des polices avec participation
(A) Bilan
(C) TSAV
(*Avant* ajustement de 10 % du barème de participations)
Moment
Actif
Passif non div.
Passif div.
Total du passif
Net (excédent pour bloc de produits avec participation)
Actif
Passif non div.
Passif div.
Total du passif
Net (excédent pour bloc de produits avec participation)
Moment 0
- aucune donnée
300
30
330
- aucune donnée
1 000
300
30
330
670
Année 1
- aucune donnée
400
40
440
- aucune donnée
850
400
40
440
410
Année 2
- aucune donnée
550
55
605
- aucune donnée
850
550
55
605
245
Année 3
- aucune donnée
800
80
880
- aucune donnée
760
800
80
880
−120
Année 4
- aucune donnée
900
90
990
- aucune donnée
675
900
90
990
−315
Année 5
- aucune donnée
1 000
100
1 100
- aucune donnée
480
1 000
100
1 100
−620
Total
4 700
3 950
395
4 345
355
4 615
3 950
395
4 345
270
Valeur actualisée nette totale des flux de trésorerie
(B) Bilan
(D) TSAV
(*Avant* ajustement de 10 % du barème de participations)
Moment
Actif
Passif non div.
Passif div.
Total du passif
Net (excédent pour bloc de produits avec participation)
Actif
Passif non div.
Passif div.
Total du passif
Net (excédent pour bloc de produits avec participation)
Moment 0
- aucune donnée
300
30
330
- aucune donnée
1 000
300
30
330
670
Année 1
- aucune donnée
395
40
435
- aucune donnée
844
397
40
437
407
Année 2
- aucune donnée
530
53
583
- aucune donnée
831
538
54
591
240
Année 3
- aucune donnée
749
75
824
- aucune donnée
729
768
77
845
−115
Année 4
- aucune donnée
817
82
899
- aucune donnée
634
845
85
930
−296
Année 5
- aucune donnée
876
88
964
- aucune donnée
439
915
92
1 007
−567
Total
4 479
3 667
367
4 034
445
4 477
3 763
376
4 139
338
Total des flux de trésorerie des polices avec participation
(E) TSAV (Ajustement *itératif* de l’échelle de dividende)
(échelle de dividende de 8 %)
(G) TSAV (*après* ajustement de l’échelle de dividende)
(échelle de dividende de 7,2 %)
Moment
Actif
Passif non div.
Passif div.
Total du passif
Net (excédent pour bloc de produits avec participation)
Actif
Passif non div.
Passif div.
Total du passif
Net (excédent pour bloc de produits avec participation)
Moment 0
1 000
300
24
324
676
1 000
300
21
321
679
Année 1
850
400
32
432
418
850
400
29
429
421
Année 2
850
550
44
594
256
850
550
39
589
261
Année 3
760
800
64
864
−104
760
800
57
857
−97
Année 4
675
900
72
972
−297
675
900
64
964
−289
Année 5
480
1 000
80
1 080
−600
480
1 000
72
1 072
−592
Total
4 615
3 950
316
4 266
349
4 615
3 950
283
4 233
382
Valeur actualisée nette totale des flux de trésorerie
(F) TSAV (Ajustement *itératif* de l’échelle de dividende)
(échelle de dividende de 8 %)
(H) TSAV (*après* ajustement de l’échelle de dividende)
(échelle de dividende de 7,2 %)
Moment
Actif
Passif non div.
Passif div.
Total du passif
Net (excédent pour bloc de produits avec participation)
Actif
Passif non div.
Passif div.
Total du passif
Net (excédent pour bloc de produits avec participation)
Moment 0
1 000
300
24
324
676
1 000
300
21
321
679
Année 1
844
397
32
429
415
844
397
28
425
418
Année 2
831
538
43
581
250
831
538
38
576
255
Année 3
729
768
61
829
−100
729
768
55
823
−93
Année 4
634
845
68
913
−279
634
845
61
906
−272
Année 5
439
915
73
989
−549
439
915
66
981
−541
Total
4 477
3 763
301
4 064
413
4 477
3 763
269
4 033
445
5.1.3.4. Actions privilégiées et instruments novateurs
Les actions privilégiées et les instruments novateurs qui ne constituent pas un intérêt de groupe financier sont traités de la même manière que les actifs dont les flux de trésorerie sont fixes. Les flux de trésorerie projetés en vertu du scénario initial et du scénario de crise doivent inclure l'ensemble des dividendes et des produits prévus à l'échéance.
5.1.3.5. Biens immobiliers
L’assureur doit inclure, à titre de flux de trésorerie au moment zéro, la valeur au bilan du bien immobilier réduite de la valeur actualisée des flux de trésorerie fixes calculée en utilisant les taux d’actualisation en vertu du scénario initial. Si des flux de trésorerie fixes ne sont pas projetés, la valeur comptable intégrale devrait être incluse à titre de flux de trésorerie au moment zéro. Le montant des flux de trésorerie au moment zéro est le même pour tous les scénarios de taux d’intérêt.
Les flux de trésorerie fixes sur les contrats de location en vigueur devraient être inclus dans la période au cours de laquelle ils doivent être reçus d’après le contrat de location. Il ne doit y avoir aucune hypothèse de renouvellement du contrat ou du bail. Le loyer payé d’avance est traité comme un flux de trésorerie au moment zéro. Les flux de trésorerie doivent exclure les remboursements projetés pour les dépenses d’exploitation qui sont assumées par le bailleur (p. ex., impôts fonciers et services publics). Les flux de trésorerie liés à un bail dont les modalités prévoient une période en franchise de loyer suivie d’une période avec loyer sont inclus dans la valeur actualisée des flux de trésorerie du bail.
5.1.3.6. Placements à taux variable
La valeur marchande d'une obligation, d'un billet ou d'un autre placement à taux variable doit être déclarée à titre de flux de trésorerie au moment zéro.
5.1.3.7. Obligations et actions privilégiées avec options intégrées
Les flux de trésorerie associés à une obligation ou action privilégiée rachetable en vertu du scénario initial et du scénario de crise doivent être projetés jusqu'à la date de rachat (c.-à-d. l'une des dates d'option d'achat ou la date d'échéance) pour laquelle la valeur actualisée des flux de trésorerie, actualisée aux taux du scénario, est la plus faible. Dans le cas d'une obligation ou d'une action privilégiée vendable, les flux de trésorerie en vertu du scénario initial et du scénario de crise doivent être projetés jusqu'à la date pour laquelle la valeur actualisée des flux de trésorerie, actualisée aux taux du scénario, est la plus élevée.
Dans le cas d'une obligation ou d'une action privilégiée qui est à la fois rachetable et vendable, les flux de trésorerie en vertu du scénario initial et du scénario de crise sont projetés jusqu'à la date déterminée par l'algorithme suivant : si les dates dans l'ordre chronologique auxquelles le placement peut être vendu ou racheté sont t1, ..., tN et si tN+1 est la date d'échéance ultime du placement, alors pour 1 ≤ i ≤ N+1, la quantité VAi est définie comme la valeur actualisée au moment zéro des flux de trésorerie du placement en vertu du scénario si le placement est racheté ou vendu ou s'il vient à échéance au moment ti. Les quantités Wi sont calculées par récurrence inversée comme suit :
W N + 1 = VA N + 1
W i = { min ( VA i , W i + 1 ) si t i est une date de rachat max ( VA i , W i + 1 ) si t i est une date de vente
Les flux de trésorerie du placement en vertu du scénario sont projetés jusqu'au premier moment ti pour lequel W1 = VAi. Si le placement peut être racheté ou vendu au cours d'une période continue, le moment ti de la période doit être défini comme étant celui où la valeur VAi est à son plus élevé ou à son plus bas, respectivement. Afin de projeter les flux de trésorerie de scénario des actions privilégiées perpétuelles qui sont rachetables ou vendables, les actions peuvent être réputées venir à échéance à tout moment après celui où l'écart entre les valeurs actualisées de scénario VAi n'est pas important.
Exemple : Actions privilégiées à échéance déterminée rachetables
Une action privilégiée perpétuelle canadienne dont la valeur au pair est de 100 génère des dividendes de 7 % à la fin de chaque année. À la fin des années 3, 5 et 8, le détenteur de l'action peut revendre l'action à l'émetteur au prix de 100, 102 et 99, respectivement alors que, à la fin des années 5 et 7, l'émetteur peut racheter l'action au prix de 103 et 100, respectivement. À la fin de l'année 10 et de toutes les années suivantes, l'émetteur peut racheter l'action au pair. Aucune option ne peut être exercée avant que les dividendes annuels n'aient été versés.
Le taux sans risque canadien en vigueur pour toutes les échéances entre les années 1 et 20 est de 5 %, et 90 % de l'écart moyen du marché pour toutes les échéances entre les années 1 et 20 est de 80 points de base. Compte tenu des dates de vente et de rachat avant l'année 10, les moments ti sont les suivants :
t1 = 3
t2 = 5
t3 = 5
t4 = 7
t5 = 8
(À noter que, si la vente et le rachat peuvent être simultanés, le prix d'exercice de la vente doit être inférieur à celui du rachat. Dans ce cas, celle des options qui peut être exercée en premier n'affectera pas le calcul).
Puisque toutes les options des années 10 et suivantes sont des rachats, la date à laquelle la valeur actualisée des paiements est la plus faible peut être considérée comme la date d'échéance. Si l'action privilégiée demeure en circulation jusqu'à l'année 10, l'émetteur réalisera la valeur actualisée des paiements la plus faible en vertu du scénario initial et du scénario de crise s'il cède l'action à la fin des années suivantes :
Moment du rachat et valeur actualisée des options par scénario
Scénario
Moment du rachat (N+1)
Valeur actualisée
Scénario initial
10
108,92
Scénario 1
10
129,54
Scénario 2
10
96,92
Scénario 3
23
84,80
Scénario 4
20
115,78
Le moment t6 étant considéré comme la date de rachat la plus avantageuse pour l'émetteur après l'année 10, les valeurs actualisées VAi en vertu des scénarios sont les suivantes :
Valeur actualisée des options selon divers scénarios
Valeur actualisée
ti
Scénario initial
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
VA1 (vente)
3
103,22
110,51
96,67
94,31
108,21
VA2 (vente)
5
106,59
118,39
97,21
92,91
113,68
VA3 (rachat)
5
107,35
119,23
97,89
93,56
114,49
VA4 (rachat)
7
106,75
122,25
95,83
89,59
114,79
VA5 (vente)
8
106,87
124,05
95,51
88,27
115,09
VA6 (rachat)
N+1
108,92
129,54
96,92
84,80
115,78
Les valeurs de Wi sont alors les suivantes :
Wi selon divers scénarios
Wi
ti
Scénario initial
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
W1 (vente)
3
106,75
119,23
97,21
94,31
114,49
W2 (vente)
5
106,75
119,23
97,21
92,91
114,49
W3 (rachat)
5
106,75
119,23
95,83
88,27
114,49
W4 (rachat)
7
106,75
122,25
95,83
88,27
114,79
W5 (vente)
8
108,92
129,54
96,92
88,27
115,78
W6 (rachat)
N+1
108,92
129,54
96,92
84,80
115,78
Par conséquent, dans le scénario initial, l'action est évaluée en supposant qu'elle sera rachetée à la fin de l'année 7; pour les scénarios 1 et 4, elle est évaluée en supposant qu'elle sera rachetée à la fin de l'année 5; pour le scénario 2, elle est évaluée en supposant qu'elle sera vendue à la fin de l'année 5; et, pour le scénario 3, elle est évaluée en supposant qu'elle sera vendue à la fin de l'année 3.
5.1.3.8. Placements à revenu non fixe
Les placements à revenu non fixe englobent les actifs qui ne comportent pas de flux de trésorerie garantis par contrat, comme les actions et les placements dans l’infrastructure sans flux de trésorerie fixes par contrat. Toutefois, les biens immobiliers, les actions privilégiées et les instruments novateurs sont exclus des définitions des placements à revenu non fixe, car ils sont traités séparément à l’intérieur de l’exigence pour risque de taux d’intérêt.
Afin d’établir une approximation de la composante des participations des placements à revenu non fixe qui n'est pas sensible au taux d'intérêt, 33 % de la valeur du placementNote de bas de page 7 est projeté à titre de flux de trésorerie qui se produit au-delà du moment zéro, tandis que le solde (67 %) de la valeur du placement est projeté à titre de flux de trésorerie au moment zéro. À toutes les périodes de nombre entier t ≥ 1, un flux de trésorerie égal à :
4,1 × 0,89 t A t %
de la valeur du placement à titre de flux de trésorerie survenant à la durée t, où At représente le facteur d’actualisation du scénario initial à partir du moment t au moment zéro.
5.1.3.9. Fonds de placement – Produits indexés avec transfert de risque
Si la composante de risque des produits indexés avec transfert de risque est utilisée (section 5.5), les flux de trésorerie du passif doivent être égaux aux flux de trésorerie de l'actif dans chaque scénario. Il faut cependant tenir compte des garanties de taux d'intérêt minimaux si elles sont plus élevées que les flux de trésorerie de l'actif.
Si la composante de risque des produits indexés n’est pas utilisée, les flux de trésorerie du passif doivent être les mêmes que ceux utilisés dans l’évaluation des états financiers. Si des garanties de taux d’intérêt minimaux ne s’appliquent pas, la valeur comptable doit être incluse à titre de flux de trésorerie au moment zéro. Les flux de trésorerie pour la portion des frais de gestion des placements utilisée pour couvrir les frais de placement et les autres frais d’administration doivent être inclus dans les flux de trésorerie des actifs et des passifs.
5.1.3.10. Fonds de placement – Produits sans transfert de risque direct
Si la valeur du compte d'une police est liée à un fonds obligataire, mais ne varie pas directement avec cette valeur, les flux de trésorerie du fonds doivent être projetés de manière à ce que la valeur du fonds change selon les taux d'intérêt de chaque scénario.
Dans le cas des fonds communs de placement et des fonds de placement qui détiennent des actifs à flux de trésorerie non fixes (p. ex., des actions et des biens immobiliers), l'assureur doit traiter les fonds selon le type d'actifs détenus par le fonds. Par exemple, les fonds d'actions doivent être traités comme il est précisé à la section 5.1.3.8, et les fonds immobiliers doivent être traités comme il est indiqué à la section 5.1.3.5. Si ce traitement ne peut être appliqué (p. ex., si les flux de trésorerie de baux immobiliers ne sont pas connus), il convient d'inclure la valeur du fonds inscrite au bilan à titre de flux de trésorerie au moment zéro.
5.1.3.11. Actifs titrisés
Dans le cas des actifs titrisés à flux de trésorerie fixes, l’assureur doit projeter les flux de trésorerie fixes sous-jacents. Dans le cas des actifs titrisés à flux de trésorerie non fixes, la valeur au bilan doit être projetée à titre de flux de trésorerie au moment zéro.
5.1.3.12. Éléments inclus dans le capital disponible
Les éléments qui peuvent être inclus dans le capital disponible en vertu du chapitre 2 sont à exclure de la projection des flux de trésorerie de passif. Ces éléments comprennent les obligations émises par l’assureur lui‑même (actions privilégiées, dettes subordonnées, etc.) qui sont admissibles à titre de capital disponible et les comptes de passif comptabilisés dans le capital disponible (p. ex., les passifs de sociétés mutuelles déclarés à titre d’intérêt résiduel dans le capital disponible (sections 2.1.1 et 2.2.1).
5.1.3.13. Swaps de taux d'intérêt et de devises
Les flux de trésorerie projetés pour les swaps de taux d'intérêt et de devises englobent trois composantes :
Tous les flux de trésorerie à verser ou à recevoir aux termes de toute branche à taux fixe du swap.
Les flux de trésorerie à l'échéance du swap équivalant au montant notionnel de toute branche à taux fixe du swap, sauf s'ils ont déjà été projetés en 1). Si un assureur effectue des paiements aux termes d'une branche à taux fixe du swap, le montant notionnel doit être projeté à titre de sortie de trésorerie à l'échéance. Si l'assureur reçoit des paiements, le montant notionnel doit être projeté à titre de rentrée de trésorerie.
Les montants des flux de trésorerie au moment zéro sont égaux aux montants notionnels de toute branche à taux variable du swap. Si un assureur effectue des paiements aux termes d'une branche à taux variable du swap, le montant notionnel doit être projeté à titre de sortie de trésorerie au moment zéro et si l'assureur reçoit des paiements variables, le montant notionnel doit être projeté à titre de rentrée de trésorerie.
5.1.3.14. Autres instruments dérivés de taux d'intérêt
Les instruments dérivés de taux d'intérêt autres que les swaps doivent être inclus à titre de flux de trésorerie d'actif ou de passif au moment zéro dans tous les scénarios. Quel que soit le scénario, les flux de trésorerie au moment zéro pour l'instrument dérivé représentent la juste valeur de l'instrument selon les taux d'intérêt sans risque du scénario. Les justes valeurs soumises au choc doivent être calculées en supposant que la volatilité des taux d'intérêt sous-jacents ne change pas.
5.1.3.15. Prêts hypothécaires inversés et prêts garantis
Les flux de trésorerie des prêts hypothécaires inversés et des prêts garantis à taux d’intérêt fixe sont projetés à l’aide d’hypothèses fondées sur la meilleure estimation, y compris à l’égard de la mortalité. Si les actifs comportent des taux d’intérêt variables, ils doivent être déclarés à titre de flux de trésorerie au moment zéro. Si le modèle que l’assureur utilise dans ses états financiers peut projeter avec précision les actifs à taux variable, les flux de trésorerie sont mis à jour pour chaque scénario de taux d’intérêt.
5.1.3.16. Avances sur polices
Les flux de trésorerie des avances sur police dont le taux d’intérêt est fixe ou assujetti à des minimums garantis doivent être projetés à l’aide d’hypothèses de mortalité et de déchéance conformes à celles utilisées pour évaluer les polices en cause. Le montant des avances sur police à taux variable sans minimum garanti doit être projeté à titre de flux de trésorerie au moment zéro.
5.1.3.17. Impôts sur le revenu de placement
Les flux de trésorerie projetés devraient inclure les flux de trésorerie découlant des impôts sur le revenu de placement qui sont projetés aux fins d’évaluation des états financiers.
5.1.3.18. Hypothèses dynamiques liées aux taux d'intérêt
Si un assureur utilise des hypothèses dynamiques (p. ex., des déchéances) qui varient selon les taux d'intérêt pour projeter les flux de trésorerie de l'assurance aux fins d'évaluation des états financiers, les flux de trésorerie du passif projetés dans le scénario initial de taux d'intérêt et les scénarios de crise doivent refléter ces hypothèses (c.-à-d. que les hypothèses qui sont fixées dynamiquement devraient varier dans chaque scénario de taux d'intérêt pour être conformes au scénario).
5.1.3.19. Flux de trésorerie liés à l'inflation
Les flux de trésorerie projetés pour les dépenses et le versement des prestations assujetties à l'indexation au coût de la vie doivent refléter l'impact d'hypothèses d'inflation qui varient de façon cohérente avec chaque scénario. Les taux d'inflation doivent entretenir la même relation avec les taux d'intérêt sans risque que les ajustements présumés aux fins d'évaluation des états financiers. Par exemple, si un assureur génère des taux d'inflation de façon dynamique pour l'évaluation des états financiers, il doit procéder de la même manière pour calculer des taux d'inflation pour le scénario initial et les scénarios de crise qui soient compatibles avec ces scénarios.
5.1.3.20. Actifs reproduits synthétiquement
Les flux de trésorerie projetés pour les actifs reproduits synthétiquement (section 5.2.3), y compris les actifs à revenu non fixe, doivent être les mêmes que ceux des actifs reproduits.
5.1.3.21. Autres contrats de placement
La projection des flux de trésorerie de passifs classés comme des contrats de placement dans les états financiers et qui ne sont pas visés par l’une des sections qui précèdent varie selon que le détenteur du contrat dispose d’une option de rachat du placement. Si le contrat n’est pas rachetable, l’assureur devrait projeter les mêmes flux de trésorerie que ceux utilisés aux fins d’évaluation des états financiers. Si le contrat est rachetable au gré du détenteur, les flux de trésorerie du scénario initial et du scénario de crise devraient être projetés à la date de rachat pour laquelle la valeur actualisée des flux de trésorerie, actualisés aux taux du scénario, est la plus élevée. Plus particulièrement, la valeur au bilan du passif des dépôts classés comme contrats de placements dans les états financiers doit être traitée comme des flux de trésorerie au moment zéro.
5.1.3.22. Assurance vie universelle
Pour la plupart des produits, seuls les flux de trésorerie contractuels sont projetés, sans hypothèse de réinvestissement. L’assurance vie universelle (VU) fait toutefois exception puisque le contrat survit à toute période d’intérêt garantie dans le compte d’investissement. Il faut donc recourir à une hypothèse de réinvestissement afin de générer des taux crédités en vertu du scénario initial et du scénario de crise qui sont utilisés pour projeter les flux de trésorerie pour les primes, les frais et les prestations liés aux polices, ainsi que les dépenses. Les hypothèses de réinvestissement et les taux crédités devraient varier de façon appropriée selon le scénario mis à l’essai, dont le scénario initial.
L’assureur doit utiliser les taux d’actualisation des scénarios initiaux et de crise (sections 5.1.1 et 5.1.2) pour actualiser les flux de trésorerie de VU. Le lien entre les taux crédités redressés aux fins du TSAV et les taux à terme d’actualisation du TSAV en vertu de chaque scénario doit être uniforme et demeurer le même que celui entre les taux crédités réels et les taux d’actualisation aux fins d’évaluation des états financiers.
Si le rendement d'une garantie du compte d'investissement d'un contrat d'assurance vie universelle est lié à celui de certains actifs et que ces derniers sont détenus par l'assureur, les flux de trésorerie de ces actifs et passifs sont à inclure avec ceux d'autres produits indexés avec transfert de risque (section 5.5). Si les actifs correspondants ne sont pas détenus, les flux de trésorerie doivent être projetés à l'aide d'hypothèses compatibles avec leur évaluation des états financiers, puis ajustés en fonction du scénario testé.
5.1.3.23. Garanties de taux d'intérêt
Si un contrat sans participation comporte des garanties de taux d’intérêt minimal (par exemple, une assurance vie universelle), tous les paiements de garantie doivent être projetés selon le scénario initial et le scénario de crise. La valeur conforme au marché des garanties supérieure aux paiements de garantie projetés (c.-à-d. la valeur temps des garanties) est exclue des flux de trésorerie projetés.
Le coût des garanties des polices avec participation et des produits ajustables, autres que l'assurance vie universelle, doit être exclu des flux de trésorerie projetés.
5.1.3.24. Passifs d'assurance multirisque
L’assureur qui dispose d’une filiale de société générale d’assurance toutes branches branches qui souscrit à la fois des polices d’assurance vie et d’assurance multirisque doit projeter les flux de trésorerie pour tous les passifs d’assurance multirisque sensibles aux taux d’intérêt, au sens de la ligne directrice Test du capital minimal (TCM), en vertu de tous les scénarios.
5.2. Risque lié aux actions
Le risque lié aux actions s'entend du risque de perte financière découlant de la fluctuation du cours des placements d'actions et de leurs dérivés. Il comprend les éléments risque général et risque particulier influant sur la fluctuation du cours des actions.
5.2.1. Actions ordinaires
Le capital requis pour tous les placements considérés comme des actions ordinaires (y compris les titres d'indice boursier, les portefeuilles d'actions sous gestion, les fiducies de revenu, les sociétés en commandite et les participations dans des coentreprises) est calculé en appliquant un coefficient à la valeur marchande du placement. Le coefficient de base est de 35 % pour les actions sur les marchés développés, et de 45 % pour les actions sur d'autres marchés. Le coefficient est majoré de 5 % (c.-à-d. à 40 % ou à 50 %) en présence de l'un ou l'autre des critères suivants, ou lorsqu'ils sont réunis :
les actions ne sont pas inscrites à une bourse publique reconnue (capitaux privés, p. ex.);
la participation de l'assureur dans les actions constitue un intérêt de groupe financierNote de bas de page 8 ne donnant pas le contrôle.
Coefficient par type d’actions ordinaires
Actions ordinaires
Coefficient
Marchés développés, titres cotés et pas d’intérêt de groupe financier
35 %
Marchés développés, titres non cotés et/ou intérêt de groupe financier
40 %
Autres marchés, titres cotés et pas d’intérêt de groupe financier
45 %
Autres marchés, titres non cotés et/ou intérêt de groupe financier
50 %
Si un coefficient majoré est utilisé à l'égard d'une participation qui est un intérêt de groupe financier, le montant auquel le coefficient est appliqué doit être net de l'écart d'acquisition connexe et des actifs incorporels déduits du capital brut de catégorie 1, conformément à la section 2.1.2.1.
Les marchés développés englobent les pays considérés comme des marchés développés par au moins deux des cinq fournisseurs de données suivants : Dow Jones & Company, FTSE Group, MSCI Inc., Russell Investments et Standard and Poor's.
Les intérêts de groupe financier dans des entités de fonds communs de placement qui n'obtiennent pas d'effet multiplicateur grâce à leur actif net en recourant aux emprunts, et qui n'obtiennent par ailleurs pas d'effet multiplicateur en utilisant leurs placements ne sont pas assujettis à un coefficient pour intérêt de groupe financier. En lieu et place, une exigence de capital s'applique à l'actif de l'entité de fonds communs de placement, selon les exigences décrites à la section 5.4. Par exemple, les coefficients pour intérêt de groupe financier ne s'appliquent pas lorsque l'assureur détient un intérêt de groupe financier dans un fonds commun de placement dans le cadre d'une opération structurée qui permet au porteur de fonds communs de placement de toucher le rendement intégral de l'intérêt de groupe financier (c.-à-d. sans garantie quant au rendement).
Le traitement des positions courtes et longues qui s'annulent dans des actions identiques ou étroitement liées est décrit à la section 5.2.4.
5.2.2. Actions privilégiées
Le capital requis pour les actions privilégiées dépend de leur catégorie de notation et il est calculé en appliquant les coefficients indiqués au tableau ci-après à la valeur marchande des actions.
Coefficient par catégorie de notation des actions privilégiées
Catégories de notation des actions privilégiées
Coefficient
P1
3 %
P2
5 %
P3
10 %
P4
20 %
P5 et non notées
Coefficient pour risque lié aux actions ordinaires
Dans le cas des placements dans des instruments de capital, autres que des actions ordinaires ou privilégiées, émis par une institution financière canadienne ou étrangère et admissibles comme éléments de capital selon les normes de solvabilité de l'institution financière du pays d'attache (une dette subordonnée, p. ex.), le facteur applicable est le plus élevé de ceux qui suivent :
le facteur d'actions privilégiées associé, selon le cas :
à la notation d'émetteur non garanti de rang supérieur de l'émetteur;
si l'émetteur n'a pas de notation d'émetteur non garanti de rang supérieur, la notation la plus élevée attribuée à l'une des créances non garanties en circulation de l'émetteur;
le facteur de risque de crédit dont il est question à la section 3.1 associé à la notation et à l'échéance de l'instrument.
L'annexe 5-A rend compte de la correspondance entre les catégories de notation utilisées dans le tableau ci‑dessus et celles de chaque agence, et la section 3.1.1, des conditions d'utilisation des notations.
5.2.3. Actifs reproduits synthétiquement et instruments dérivés
La présente section décrit le capital requis à l’égard des opérations qui augmentent l’exposition de l’assureur au risque de marché et dont le montant notionnel complet n’est pas nécessairement porté au bilan, par exemple les opérations sur instruments dérivés ou la réassurance. L’assureur doit calculer le capital requis sur la base du montant total de l’exposition et du risque sous-jacent assumé à l’égard de ces opérations, qu’elles soient ou non constatées et quelle que soit la façon dont ces dernières sont comptabilisées au bilan.
En vertu de la présente section, aucun capital complémentaire n'est requis pour les couvertures des éléments de passif indexés qui ont été prises en compte dans le calcul du facteur de corrélation dont il est question à la section 5.5.
Les exigences énoncées ici sont distinctes des exigences relatives au risque de contrepartie découlant d'opérations hors bilan. Les opérations dont il est question ci-dessous demeurent assujetties aux exigences de coûts de remplacement éventuels énoncées à la section 3.1 et au chapitre 4.
5.2.3.1. Positions courtes sur actions
Le capital requis à l’égard d’une position courte sur n’importe quel titre de participation ou indice qui ne compense pas en tout ou en partie une position longue sur titres de participation est le même que pour une position longue de même importance. Les positions dont la compensation peut être reconnue et le traitement correspondant sont décrits à la section 5.2.4.
5.2.3.2. Contrats à terme, contrats à terme de gré à gré et swaps
Le capital requis à l'égard des contrats à terme et des contrats à terme de gré à gré concernant une action ou un indice est le même que pour les positions au comptant équivalentes, et doit être consigné comme s'il s'agissait d'une position courante. Le capital requis pour un swap est le même que pour l'ensemble des contrats à terme ou contrats à terme de gré à gré auquel il correspond.
Exemples : Contrats à terme et swaps
Un assureur a conclu un contrat à terme en vue d'acheter des actions à une date ultérieure. Il déclare une exposition sur actions d'un montant égal à la valeur marchande courante totale des actions sur lesquelles repose le contrat à terme.
Un assureur a conclu un swap d'un an, en vertu duquel il paiera le rendement total (coupons et gains de capital) d'une obligation du gouvernement à dix ans, et recevra le produit d'un indice notionnel d'actions dont la valeur initiale était de 100 $. L'indice d'actions vaut à l'heure actuelle 110 $. Il déclare une exposition sur actions de 110 $ pour la position longue dans l'indice et les flux de trésorerie de passifs dans le calcul du risque de taux d'intérêt pour la position à découvert sur l'obligation.
5.2.3.3. Options sur actions
La méthode utilisée pour déterminer le capital requis à l'égard des options sur actions achetées ou vendues est décrite ci-dessous. Cette méthode ne peut être appliquée aux options sur actions intégrées à des produits vendus aux souscripteurs. Le capital requis pour risque de marché touchant les polices qui comportent une composante d'options sur actions doit être calculé à l'aide des méthodes applicables aux produits indexés avec transfert de risque (section 5.5) ou aux garanties de fonds distincts (chapitre 7), selon le cas.
Le capital requis pour une option (ou pour une combinaison d'options reposant sur la même action) est déterminé à l'aide d'une matrice à deux dimensions illustrant les variations de la valeur de la position de l'option dans divers scénarios de marché, au moyen du même modèle d'évaluation qui est utilisé pour les états financiers. Pour établir la première dimension de la matrice, l'assureur doit évaluer le prix de la position de l'option dans une fourchette à l'intérieur de l'exigence pour risque lié aux actions correspondante de part et d'autre de la valeur actuelle de l'action ou de l'indice sous-jacent, comprenant au moins sept points d'observation (incluant la valeur actuelle) divisant l'échelle en intervalles égaux. La deuxième dimension de la matrice correspond à la variation de la volatilité de l'action ou de l'indice sous-jacent sur une fourchette de plus ou moins 25 % de sa volatilité actuelle. Le capital requis pour la position de l'option est alors égal à la plus importante baisse de la valeur calculée dans la matrice. L'application de cette méthode et la manière précise dont l'analyse est effectuée doivent être documentées et mises à la disposition du BSIF sur demandeNote de bas de page 9.
Au lieu de construire une matrice de scénarios pour une option achetée, l'assureur peut déduire 100 % de la valeur comptable de l'option achetée de son capital disponible de catégorie 1.
Exemple : Options sur actions
Un assureur a vendu une option d'achat sur une action canadienne cotée en bourse dont la valeur marchande courante s'établit à 100 $ et la volatilité à 20 %. La première dimension de la matrice couvrira une fourchette allant de 65 $ à 135 $, divisée en six intervalles de 11,66 $ chacun, et la deuxième dimension présumera que la volatilité demeure à 20 %, augmente pour passer à 25 % (20 % + 25 % de 20 %) ou diminue pour se fixer à 15 % (20 % − 25 % de 20 %). Si la variation de la valeur de la position de l'option de l'assureur selon les différents scénarios de marché se présente comme l'illustre le tableau suivant, le capital requis pour l'option s'établit à 25,83 $.
Gain (perte) de la valeur de l’option selon divers scénarios de prix de l’action (S) et de volatilité (V)
Gain (perte) attribuable à la variation de la valeur de l’option
S=65,00 $
S=76,66 $
S=88,33 $
S(actuel)=100,00 $
S=111,66 $
S=123,33 $
S=135,00 $
V = 15 %
10,36 $
9,65 $
7,11 $
1,86 $
(5,78 $)
(14,85 $)
(24,54 $)
V(actuel) = 20 %
10,01 $
8,59 $
5,36 $
0 $
(7,21 $)
(15,72 $)
(24,99 $)
V = 25 %
9,37 $
7,31 $
3,58 $
(1,89 $)
(8,85 $)
(16,96 $)
(25,83 $)
5.2.3.4. Obligations indexées sur actions
Les parties constituantes de la valeur comptable au bilan d'une obligation indexée sur actions sont les suivantes : somme d'un montant de revenu fixe, équivalant à la valeur actuelle des paiements minimaux garantis en vertu de l'obligation, et d'un montant représentant la valeur de l'option intégrée à l'obligation. La portion revenu fixe de l'obligation est considérée comme une exposition sur créance, les exigences de capital étant calculées en fonction de la cote et de l'échéance de l'effet; le montant résiduel est considéré comme une option sur actions.
Exemple : Obligations indexées sur actions
Un assureur achète d'une banque canadienne une obligation indexée sur actions notée A d'une valeur de 10 000 $. L'obligation promet de payer, dans deux ans, le prix d'achat de 10 000 $ de l'obligation, plus un montant correspondant au prix d'achat multiplié par 65,7 % de l'appréciation en pourcentage (si elle est positive) de l'indice boursier S&P 500 sur le terme de la note. Il utilise le modèle Black-Scholes pour l'évaluation des options aux fins de ses déclarations financières. La volatilité de l'indice boursier est de 25 %, la courbe de rendement est plate, le taux sans risque annuel s'établit à 5 %, et le taux d'emprunt annuel de la banque émettrice est de 6,5 %. Le capital requis pour cette obligation totalise donc (88,17 $ + 1 118,92 $ + 17,09 $) = 1 224,18 $, soit la somme des trois composantes distinctes suivantes :
Obligation : La valeur de la portion revenu fixe de l'obligation est de 10 000 $/(1,065)2 = 8 816,59 $. La composante de risque de crédit, compte tenu de l'échéance de deux ans et de la cote A de l'obligation, représente 1 % de ce montant, soit 88,17 $.
Option : La valeur de l'option d'achat intégrée à l'obligation, compte tenu du risque de crédit de l'émetteur, correspond au montant résiduel, soit 1 183,41 $. Dans le tableau des scénarios pour l'option, la perte la plus importante se produira si la valeur de l'indice recule de 35 % et qu'en même temps la volatilité diminue pour passer à 18,75 %, auquel cas la valeur de l'option chutera de 1 118,92 $; il s'agit donc du capital requis pour l'option.
Risque de crédit de contrepartie (chapitre 4) : Selon la méthode de l'exposition courante, le montant de l'exposition correspondant à l'option est calculé de la façon suivante :
Évaluation positive à la valeur de marché + Coefficient × Montant notionnel
= 1 183,41 $ + 8 % × 6 570 $
= 1 709,01 $
Comme l'obligation est notée A, le capital requis s'établit à 1 % du montant de l'exposition courante, soit 17,09 $.
5.2.3.5. Obligations convertibles
Le capital requis relativement à une obligation convertible est égal au capital requis pour risque de crédit pour la composante revenu fixe de l'obligation, plus les exigences pour l'option sur actions correspondant au bon de souscription intégré à l'obligation. Le capital requis pour la composante à revenu fixe est égal au coefficient pour risque de crédit de l'obligation (qui dépend de la cote et de l'échéance de cette dernière), multiplié par la valeur actualisée des paiements minimaux garantis en vertu de l'obligation. Le capital requis à l'égard du bon de souscription intégré à l'obligation est calculé à l'aide de la méthode du tableau des scénarios (section 5.2.3.3) pour les options sur actions, en considérant que les gains et les pertes sont fondés soit sur la variation de la valeur du bon intégré à l'obligation (si la méthode d'évaluation attribue une valeur explicite à cette composante), soit sur la variation de la valeur de l'obligation entière.
Par souci de simplicité, l'assureur peut classifier la valeur intégrale au bilan de l'obligation convertible à titre d'exposition sur actions et calculer le capital requis en appliquant le coefficient pour risque de marché des actions à la valeur de l'obligation.
5.2.4. Constatation des couvertures d'actions
La constatation des couvertures d’actions au titre du risque lié à la garantie de fonds distincts est abordée au chapitre 7 et ne peut s’appliquer à l’égard d’autres risques liés aux actions.
5.2.4.1. Compensation des positions courtes et des positions longues en actions
Les positions sur actions auxquelles sont adossés les éléments de passif des polices liés aux indices pour lesquels il y a calcul d'un coefficient conformément à la section 5.5 ne peuvent pas être considérées comme une compensation de quelque autre position. Les couvertures qui s'annulent à l'égard d'une position en actions ne peuvent être reconnues que si la partie qui fournit la couverture est un garant admissible, selon la définition donnée à la section 3.3.4.
Actifs de référence identiques
Une position longue et une position courte associées au même titre de participation ou indice sous-jacent peuvent se compenser l'une l'autre, de sorte que l'assureur est tenu de détenir un montant de capital correspondant uniquement à sa position nette.
Actifs de référence étroitement corrélés
Lorsque les titres ou les indices qui sous-tendent des positions longues et des positions courtes de montants égaux ne sont pas exactement les mêmes, mais qu'ils sont étroitement corrélés (par exemple, un indice boursier général et un sous-indice de grandes capitalisations), les assureurs doivent appliquer le facteur de corrélation décrit à la section 5.5.2. L'exigence de capital pour la position combinée est égale au coefficient de capital F multiplié par le montant de la position longue. Si l'assureur n'a pas détenu la position courte pendant toute la période de référence du calcul du facteur de corrélation, mais que le titre ou l'indice sur lequel repose la position courte a un cours publié au moins chaque semaine au cours des deux dernières années, il peut faire le calcul comme s'il avait détenu la position courte pendant toute la période. Toutefois, le rendement des positions courtes gérées activement ne peut être présumé pour les périodes pendant lesquelles les positions n'étaient pas réellement détenues, et les fonds communs de placement qui sont gérés activement à l'externe ne peuvent pas être considérés comme des positions courtes compensatoires dans une relation de couverture inexacte.
5.2.4.2. Constatation de la couverture des positions en actions au moyen d'options
La couverture d’une position en actions au moyen d’options ne peut être reconnue que si le fournisseur de la couverture est un garant admissible au sens de la section 3.3.4.
Actifs de référence identiques
Si l'actif de référence d'une option est exactement le même que celui qui sous-tend une position sur actions détenue, l'assureur peut exclure les actions du calcul du capital requis à l'égard de ses expositions sur actions pour tenir plutôt compte de la variation combinée de la valeur de la position sur actions et de l'option pour construire la matrice de scénarios (section 5.2.3.3).
Actifs de référence étroitement corrélés
Si l'actif de référence d'une option n'est pas exactement le même que celui sur lequel repose une position en actions, mais qu'il est étroitement corrélé au titre, il faut calculer le coefficient pour le capital requis aux fins de la compensation des positions courtes et des positions longues de l'actif de référence et de l'actif sur lequel repose la position en actions comme il est décrit à la section 5.2.4.1. L'assureur peut exclure la position en actions du capital requis à l'égard de l'exposition aux actions et calculer plutôt la variation combinée de la valeur de la position sur actions et de l'option pour construire la matrice de scénarios (section 5.2.3.3). Toutefois, la variation de l'actif de référence de l'option de chaque scénario doit être considérée comme étant supérieure ou inférieure (d'après celle qui génère une valeur inférieure pour la position de l'option) à la variation de l'action, d'un montant égal au capital requis aux fins de la compensation directe des positions. Aucun autre ajustement ne doit être apporté aux changements présumés de la volatilité de l'actif dans les scénarios pour tenir compte de l'asymétrie des actifs.
Exemple : Couverture des positions en actions au moyen d'options
Un assureur détient une position longue sur un indice boursier principal dans un marché développé; il détient également une option d’achat et une option de vente sur différents indices étroitement corrélés à l’indice principal. Le facteur de corrélation F le plus élevé au cours des quatre trimestres précédents entre l’indice de référence de l’option d’achat et l’indice principal, calculé conformément à la section 5.5.2, est de 3 %, et le facteur de corrélation F le plus élevé des quatre trimestres précédents entre l’indice de référence de l’option de vente et l’indice principal est de 1 %. Il construit donc une matrice de scénarios dans laquelle le cours de l’indice principal se situerait entre 35 % en dessous et 35 % au-dessus de sa valeur actuelle, tandis que l’indice sous-jacent de l’option d’achat se situerait entre 38 % en dessous et 32 % au-dessus de sa valeur actuelle, et l’indice sous-jacent de l’option de vente se situerait entre 34 % en dessous et 36 % au-dessus de sa valeur actuelle. Dans les scénarios de la colonne du centre de la matrice, l’indice principal conservera sa valeur actuelle, tandis que l’indice sous-jacent de l’option d’achat sera inférieur de 3 % à sa valeur actuelle et l’indice sous-jacent de l’option de vente sera supérieur de 1 % à sa valeur actuelle.
À noter que, dans le cas des positions courtes sur option, le sens de l’ajustement qui tient compte de la corrélation est contraire à celui d’une position longue sur option. Par conséquent, si l’assureur avait vendu les options d’achat et de vente au lieu de les acheter, l’indice qui sous-tend l’achat varierait entre 32 % en dessous et 38 % au-dessus de sa valeur actuelle dans le tableau du scénario et l’indice qui sous-tend la vente oscillerait entre 36 % en dessous et 34 % au-dessus de sa valeur actuelle.
5.3. Risque lié à l'immobilier
Le risque de marché lié à l'immobilier est le risque de perte financière découlant de la fluctuation du montant et de l'échéance des flux de trésorerie des immeubles de placement, et de la détention d'autres types d'immobilisations corporelles.
Les exigences de capital liées à un immeuble de placement qui est loué ou à la détention d'autres types d'immobilisations corporelles (immeubles, usines et équipement) qui sont louées sont déterminées de la même manière que pour les actifs en propriété. La valeur au bilan utilisée pour les actifs loués est la valeur au bilan associée du droit d'utiliser l'actif, déterminée conformément aux normes comptables applicables.
5.3.1. Immeubles de placement
La valeur comptable des immeubles de placement se divise en deux composantes : les contrats de location en vigueur et la valeur résiduelle de la propriété. Le capital requis à l'égard des contrats de location en vigueur est calculé pour le risque de taux d'intérêt (section 5.1) et le risque de crédit (section 3.1.9.2). Le montant de l'exposition utilisé afin de déterminer l'exigence pour risque de crédit correspond à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels liés à un bail, y compris les remboursements projetés des dépenses d'exploitation assumées par le bailleur, actualisées en fonction des taux d'actualisation en vertu du scénario initial spécifié à la section 5.1.1. La valeur résiduelle d'un immeuble de placement correspond à sa valeur au bilan à la date de déclaration réduite de la valeur actualisée des flux de trésorerie fixes contractuels prévus déterminés conformément à la section 5.1.3.5, y compris les flux de trésorerie des loyers payés d'avance. Le capital requis pour la valeur résiduelle de l'immeuble de placement est calculé en appliquant un coefficient de 30 % à cette valeur.
5.3.2. Autres types d'immobilisations corporelles
Dans le cas des biens immobiliers occupés par leur propriétaireNote de bas de page 10 Note de bas de page 11, le capital requis correspond à la différence, si elle est positive, entre
la valeur marchande moyenne mobile immédiatement avant la conversion aux IFRS moins l'amortissement ultérieur si le bien immobilier a été acquis avant la transition aux IFRS, ou
le coût d'acquisition initial moins l'amortissement ultérieur si le bien immobilier a été acquis après la transition aux IFRS
et 70 % de la juste valeur du bien à la date de déclaration.
Pour ce qui est de tous les autres biens sans flux de trésorerie garantis par contrat, y compris les biens relatifs au pétrole et au gaz, les terrains forestiers exploitables et les biens agricoles, le capital requis représente la différence, si elle est positive, entre la valeur au bilan à la date de déclaration et 70 % de la juste valeur du bien à la date de déclaration.
Si la juste valeur de quelque bien que ce soit n'est pas disponible, le capital requis correspond à 30 % de la valeur au bilan du bien en question. Le capital requis est calculé pour chaque bien.
L'exigence de capital pour les immobilisations de production correspond à 30 % de la valeur au bilan.
5.4. Fonds communs de placement
Le coefficient appliqué aux placements dans des fonds communsNote de bas de page 12, des fonds cotés en bourse, des fonds distincts et des fiducies de placement immobilier sans levier est la moyenne pondérée des coefficients pour risque de marché et de crédit s'appliquant aux actifs dans lesquels le fonds est autorisé à investir. Le calcul des poids et des coefficients repose sur l'hypothèse que le fonds investit en premier lieu, et jusqu'à la limite maximale autorisée par son mandat ou la Déclaration annuelle de renseignements (si elle est plus à jour), dans les catégories d'actifs appelant l'exigence de capital la plus élevée. Ensuite, il faut supposer que le fonds investit, dans toute la mesure permise, dans des catégories d'actifs pour lesquelles l'exigence est de moins en moins élevée, jusqu'à ce que tous les placements soient répartis. Le coefficient s'appliquant aux fonds communs de placement correspond à la somme des produits des poids et des coefficients de risque correspondant à la répartition présumée des placements.
L’assureur peut calculer les coefficients de risque de crédit et de risque de marché à l’égard des fonds cotés en bourse au moyen des expositions sous‑jacentes si les conditions suivantes sont réunies :
des renseignements suffisants et fréquents sont fournis à l’institution au sujet des expositions sous-jacentes du fonds;
ces renseignements sont vérifiés par un tiers indépendant.
En l'absence de limites particulières relatives aux catégories d'actifs, ou si le fonds ne respecte pas les limites énoncées dans son prospectus, le fonds tout entier est soumis à l'exigence de capital la plus élevée qui s'applique à un des titres qu'il détient dans le fonds ou dans lequel il est autorisé à investir.
Les fonds communs de placement utilisant un levierNote de bas de page 13 sont assimilés à des placements en actions et le coefficient pour risque lié aux actions correspondant aux fonds en vertu de la section 5.2.1 leur est appliqué.
5.5. Risque lié aux produits indexés
5.5.1. Champ d'application
Les coefficients pour risque de crédit indiqués à la section 3.1 et les exigences pour risque de marché figurant aux sections 5.2 à 5.4 ne s'appliquent pas aux éléments d'actif auxquels sont adossés les produits indexés. Tous les éléments d'actif auxquels sont adossés les produits indexés doivent être segmentés et inclus dans l'état des produits indexés; ils font l'objet de coefficients fondés sur la corrélation historique entre le rendement hebdomadaire des actifs et des passifs (section 5.5.2).
Le facteur de corrélation peut être utilisé pour ces produits, comme les polices d'assurance vie universelle, qui possèdent les caractéristiques suivantes :
Les éléments d'actif et de passif de ces contrats sont détenus dans le fonds d'administration générale de l'assureur vie;
La police précise le rendement particulier auquel le souscripteur a droit. Le rendement est fondé sur un indice, qui pourrait être assujetti à un plancher. Voici des exemples de ce genre de rendement :
Le même rendement qu'un indice public particulier. Il peut s'agir, entre autres, d'un indice boursier, d'un indice obligataire ou d'un indice d'une institution financière;
Le même rendement que ce que rapporte l'un des fonds distincts ou des fonds communs de placement de l'assureur;
Le même rendement que ce que rapportent les fonds communs de placement d'une autre société;
L'assureur peut investir dans des éléments d'actif autres que ceux qui constituent les indices.
Les conditions suivantes doivent être respectées :
tous les éléments d'actif de soutien sont segmentés en sous-groupes;
pour chacun des indices dont il est question dans les produits, un sous-groupe distinct d'éléments d'actif est maintenu;
les rendements (à la valeur au marché) de chaque sous-groupe d'éléments d'actif sont suivis;
tous les transferts à destination ou en provenance d'un sous-groupe d'éléments sont effectués à la valeur au marché.
5.5.2. Capital requis
Le coefficient F applicable à un sous-groupe donné est calculé de la manière suivante :
F = 20 × ( C − B + B × 2 − 2 A )
où
A représente la corrélation historique entre les rendements crédités aux fonds des souscripteurs de police et le rendement des éléments d'actif du sous-groupe;
B le minimum de [l'écart type des rendements des éléments d'actif, l'écart type des rendements crédités aux fonds des souscripteurs];
C le maximum de [l'écart type des rendements des éléments d'actif, l'écart type des rendements crédités aux fonds des souscripteurs].
À noter qu'un coefficient devrait être calculé pour chaque sous-groupe d'actifs.
Les corrélations historiques et les écarts types devraient être calculés sur une base hebdomadaire et couvrir les 52 semaines antérieures. Les rendements des sous-groupes d'éléments d'actif se mesurent par l'augmentation de leur valeur marchande, sans tenir compte des flux de trésorerie des souscripteurs.
Le coefficient F des 52 semaines antérieures doit être calculé chaque trimestre. L'exigence est alors égale au plus élevé des quatre coefficients calculés au cours des quatre trimestres précédents. Ce coefficient est appliqué à la juste valeur, à la fin du trimestre, des actifs du sous-groupe.
Au lieu d'utiliser les fonds des souscripteurs dans les calculs, l'assureur peut se servir de la valeur de rachat ou du passif des polices pour mesurer la corrélation. La même base doit être appliquée pour toutes les périodes.
Des coefficients pour risque de crédit et risque de marché devraient être appliqués :
aux éléments d'actif auxquels sont adossés des produits indexés qui ne sont pas segmentés en sous-groupes d'actifs;
aux éléments d'actif auxquels sont adossés des produits indexés pour lesquels F ne peut être calculé;
aux fonds qui viennent d'être créés, pour les trois premiers trimestres (cette exigence, associée à l'utilisation du plus élevé des coefficients de capital calculés pour les quatre derniers trimestres, signifie que l'exigence pour les fonds venant d'être créés sera celle des actifs sous-jacents pour les 18 premiers mois).
Par souci de simplicité, l'assureur peut choisir d'appliquer le coefficient pour risque lié aux actions ordinaires de la section 5.2.1 aux actifs susmentionnés.
Lorsque la stratégie de placement utilisée repose sur des indices synthétiques, il existe un certain risque de crédit que les souscripteurs n'assument pas directement. Il peut s'agir du risque de crédit associé aux titres à revenu fixe et aux risques de contrepartie associés aux instruments dérivés qui sont souscrits dans le cadre de la stratégie reposant sur des indices synthétiques. Les assureurs devraient détenir le capital requis pour risque de crédit pour ces risques, en plus des montants requis relatifs aux produits indiciels de la présente section.
Dans le cas des polices d’assurance liées à un indice comportant une garantie de prestation de décès minimale, l’exigence pour les garanties en cas de décès des fonds distincts devrait être appliquée. On peut obtenir ces coefficients en utilisant la méthode décrite au chapitre 7.
5.6. Risque de change
Le risque de change s'entend du risque de perte financière attribuable à la fluctuation du montant et de l'échéance des flux de trésorerie par suite de la fluctuation des taux de change. Le calcul du capital requis pour risque de change comporte trois étapes. La première consiste à calculer l'exposition dans chaque devise. La deuxième consiste à calculer le capital requis pour le portefeuille de positions dans différentes devises, soit 30 % du plus élevé des montants suivants : (i) la somme des positions longues nettes ouvertes; (ii) la somme des positions courtes nettes ouvertes dans chaque devise et de la position nette ouverte sur or, indépendamment du signeNote de bas de page 14. Une exigence pour risque de volatilité des devises est ensuite ajoutée, le cas échéant. La troisième étape attribue l'exigence totale pour risque de change aux blocs de polices avec et sans participation de chaque territoire.
5.6.1. Mesure de l’exposition dans une devise donnée
La position nette ouverte dans chaque devise (y compris l'or) est égale au total des montants suivants :
la position nette au comptant, soit l'excédent du total de l'actif sur celui du passif, dans la devise en cause, y compris l'intérêt et les frais courus, mais à l'exception des provisions pour risque de change conservées dans le passif des contrats d'assurance. La position nette au comptant est calculée exclusion faite de toute forme de réassurance (c'est-à-dire tous les contrats de réassurance détenus et tous les passifs de réassurance cédée sont exclusNote de bas de page 15);
la position nette à terme (soit le total des montants à recevoir moins celui des montants à payer en exécution des opérations de change à terme, y compris les contrats à terme sur devises et le principal des swaps de devises);
les garanties (et instruments semblables) dont l'activation future est certaine et qui seront probablement irrécouvrables;
le solde net des gains/dépenses futurs non courus, mais déjà entièrement couverts par l'assureur (section 5.6.5);
une position ouverte compensatoireNote de bas de page 3 à concurrence de 120 % du coussin de solvabilité de base pour les actifs et les passifs libellés dans la devise en cause. Le montant en pourcentage peut être choisi par l’assureur et peut varier selon la devise). Le coussin de solvabilité de base pour les produits libellés dans une devise précise doit être calculé en groupant toutes les exigences découlant de l’actif et du passif dans la devise en question avec :
toutes les exigences pour risque de change exclues;
l'exigence pour risque d'assurance calculée exclusion faite de toute forme de réassurance;
tous les crédits pour diversification intrarisque, pour diversification interrisque et pour les produits avec participation et ajustables qui s'appliquent aux exigences groupées (chapitres 9 et 11) pris en compte;
tout autre élément représentant un gain ou une perte en devises.
Exemple : Compensation du risque de change
À supposer qu'un assureur vie détienne les positions suivantes d'actif et de passif :
Positions d’actif et de passif par devise
Devise
Valeur de l'actif libellé dans la devise étrangère (en dollars canadiens)
Valeur du passif libellé dans la devise étrangère (en dollars canadiens)
Dollar américain
1 000
500
Euro
210
200
Livre sterling
300
400
Yen japonais
0
0
Autres
400
200
Total
1 910
1 300
Réserve de solvabilité par devise
Devise
Réserve de solvabilité
Dollar américain
37,50
Euro
10,00
Livre sterling
12,50
Yen japonais
0
Autres
15,00
Total
75,00
La compensation se définit comme étant une position courte pouvant atteindre jusqu’à 120 % du coussin de solvabilité dans chaque devise. Dans cet exemple, le coussin de solvabilité pour le dollar américain étant de 37,50, la compensation maximale permise est de 120 % × 37,50 = 45 pour l’exposition au dollar américain. On utilise une compensation de 10 pour la position sur l’euro (100 % de 10 $) afin de réduire à zéro l’exposition nette à l’euro. L’exposition à la livre sterling étant négative (position courte), aucune compensation n’est calculée, car toute compensation viendrait augmenter la position courte sur la livre sterling. Pour ce qui est des autres devises, la compensation maximale permise est de 120 % × 15 = 18. À noter que l’assureur peut utiliser n’importe quel pourcentage égal ou inférieur à 120 % pour produire la plus faible exposition nette dans chaque devise :
Compensation possible par devise
Devise
Compensation possible
Dollar américain
45,00
Euro
10,00
Livre sterling
0
Yen japonais
0
Autres
18,00
Total
73,00
Les positions structurelles suivantes et les couvertures connexes sont exclues du calcul des positions ouvertes nettes sur devises :
les actifs qui sont entièrement déduits du capital disponible de l'assureur (l'écart d'acquisition, etc.);
les actifs et passifs correspondant à des placements dans des entreprises étrangères et qui sont entièrement déduits du capital disponible de l'assureur (section 2.1.2).
5.6.2. Traitement des options
Si un assureur achète ou vend des options sur devises, il doit exécuter le calcul du tableau des scénarios décrit à la section 5.2.3.3, où les variations de la valeur mesurée correspondent à celles de la position ouverte nette de la devise et des options combinées, et où la fourchette des valeurs utilisées pour la monnaie dans le tableau est de 30 % supérieure et inférieure à sa valeur courante, plutôt que 35 %. L'ampleur de la position ouverte nette dans la devise après ajustement pour tenir compte des options équivaut alors à 3,33 fois la plus importante baisse de la valeur à la rangée médiane du tableau. Si cette baisse s'opère dans une colonne où la valeur de la devise diminue, la position doit être traitée comme longue, et si elle est constatée dans une colonne où la valeur de la devise augmente, cette position est réputée courte.
Si la plus importante baisse de tout le tableau des scénarios est supérieure à la plus importante baisse de valeur de la rangée médiane du même tableau, la différence représente le capital requis pour volatilité de la devise, et ce montant est ajouté à l'exigence de capital pour risque de change.
5.6.3. Volume d'opérations négligeable
Le risque de change est évalué sur une base consolidée. Sur le plan technique, il peut être peu commode d'inclure certaines positions sur devises dont les montants sont négligeables. Dans de tels cas, la limite interne dans chaque monnaie peut être utilisée comme approximation des positions, à condition qu'il y ait une surveillance ex post adéquate des positions réelles respectant ces limites. Dans ces circonstances, les limites sont ajoutées, peu importe le signe, à la position ouverte nette dans chaque monnaie.
5.6.4. Mesure des positions à terme sur devises
Les positions à terme sur devises sont évaluées aux taux de change courants du marché au comptant. Il ne convient pas d'utiliser des taux de change à terme puisque, dans une certaine mesure, ils tiennent compte des écarts entre les taux d'intérêt courants. Les assureurs qui fondent normalement leur gestion comptable sur les valeurs nettes actualisées doivent mesurer leurs positions à terme sur devises en se fondant sur la valeur nette de chaque position, actualisée aux taux d'intérêt courants et évaluée aux taux courants au comptant pour mesurer leurs positions à terme sur devises et sur or.
5.6.5. Intérêts et produits courus et non gagnés et charges à payer courues
Les intérêts, les produits et les charges à payer courus doivent être déclarés comme position si ces montants sont sujets aux fluctuations des taux de change. Les intérêts ou les produits attendus, mais non encore acquis et les charges prévues peuvent être inclus si leur montant est connu avec certitude et entièrement couvert par des contrats à terme sur devises. Les assureurs devraient appliquer un régime uniforme à l'intérêt non gagné, aux produits et aux charges, et ce régime devrait être expliqué dans des politiques écrites. L'assureur ne peut retenir que les positions favorables à une réduction de sa position globale.
5.6.6. Calcul du capital requis pour le portefeuille
Le montant nominal (ou valeur actualisée nette) de la position nette ouverte sur chaque devise et sur or est converti en dollars canadiens sur la base du cours au comptant. Le capital requis est égal à 30 % de la position nette ouverte globale, soit la somme des montants suivants :
le plus élevé de la somme des positions nettes courtes ouvertes (en valeurs absolues) et de la somme des positions nettes longues ouvertes moins les montants compensatoires;
la position nette ouverte (courte ou longue) sur or, indépendamment du signe.
Le capital requis est majoré du total des exigences pour risque de volatilité de chaque devise, le cas échéant, pour établir le montant final de capital requis.
Exemple d'exigence pour risque de change d'un portefeuille
Les positions de change nettes d'un assureur sont les suivantes. Ces positions ouvertes ont été converties en dollars canadiens, sur la base du cours au comptant. Le signe plus (+) dénote une position d'actif; le signe moins (−) reflète une position de passif.
Positions nettes sur devises en dollars canadiens
Yen
Euro
Livre sterling
Franc suisse
Dollar américain
Or
+50
+100
+150
−20
−180
−35
Dans cet exemple, l’assureur détient des positions longues dans trois monnaies (yen, euro et livre sterling) et des positions courtes dans deux autres (franc suisse et dollar américain). La ligne du milieu indique la position ouverte nette dans chacune des monnaies. La somme des positions longues est de +300 (50+100+150) et celle des positions courtes est de −200 (−20−180).
L'exigence de change est calculée d'après le plus élevé de la somme des valeurs absolues des positions nettes courtes ou longues et de la valeur absolue de la position sur or. Le coefficient utilisé est de 30 %. Ainsi, la position longue globale (300) serait ajoutée à la position sur or (35), d'où une position globale de 335. Ce résultat multiplié par 30 % donne une exigence de capital de 100,50 $.
5.6.7. Répartition de l'exigence de portefeuille
Une fois le coussin de solvabilité total pour risque de change calculé de façon globale, il est réparti entre les territoires en proportion de la contribution des positions longues nettes ou des positions courtes nettes sur devises (selon celles qui servent à déterminer l’exigence de capital) du coussin de solvabilité global pour risque de change. À l’échelle d’un territoire, la réserve est répartie entre les blocs de polices avec et sans participation en proportion des passifs du territoire.
Exemple : Répartition du coussin de solvabilité global pour risque de change
Reprenant l'exemple de la section précédente, l'exigence de capital totale de 100,50 $ est répartie comme suit entre le Japon, l'Europe à l'exception du Royaume-Uni et le Royaume-Uni :
Japon : 50 / 300 × 100,50 $ = 16,75 $
Europe à l'exception du Royaume-Uni : 100 / 300 × 100,50 $ = 33,50 $
Royaume-Uni : 150 / 300 × 100,50 $ = 50,25 $
Comme l'exigence globale est déterminée d'après les positions longues plutôt que les positions courtes, la position courte en francs suisses n'augmente pas la part attribuée à l'Europe à l'exception du Royaume-Uni et aucune part de l'exigence n'est attribuée aux États-Unis.
Si le Royaume-Uni compte deux blocs de polices avec participation et un bloc de polices sans participation dont les passifs sont les suivants :
Sans participation : 800
Bloc 1 avec participation : 300
Bloc 2 avec participation : 400
alors, sur l'exigence de 50,25 $ attribuée au Royaume-Uni, 26,80 $ sont attribués au bloc sans participation, 10,05 $ sont attribués au premier bloc avec participation et 13,40 $ sont attribués au deuxième bloc avec participation.
5.6.8. Réassurance non agréée
Un calcul distinct des composantes devrait être effectué pour chaque ensemble d'éléments de passif qui est adossé à un portefeuille distinct d'éléments d'actif, en vertu d'ententes de réassurance non agréée. Un groupe est distingué par le fait que tous les éléments d'actif sont disponibles pour acquitter tous les éléments de passif correspondants. Chaque calcul doit tenir compte des éléments de passif cédés et des éléments d'actif qui appuient le crédit disponible en vertu de la section 10.3.1, y compris l'excédent des dépôts. Si certains éléments d'actif appuyant les éléments de passif cédés sont conservés par l'assureur cédant (par exemple, la coassurance avec fonds retenus), le passif correspondant de l'assureur doit être traité comme un actif dans le calcul des positions ouvertes pour les produits cédés. Si les éléments de passif cédés sont payables aux souscripteurs dans une devise étrangère, cette monnaie doit être utilisée comme devise de base dans le calcul des composantes (le dollar canadien est alors traité comme une devise étrangère).
L'exigence pour risque de devise pour chaque ensemble d'éléments de passif cédés est ajoutée à l'exigence de l'assureur, sans éliminer les positions nettes entre les produits cédés et les produits conservés par l'assureur, ou entre des ensembles différents de produits cédés.
5.6.9. Exonération de l'exigence pour risque de change
Un assureur dont les opérations en devises sont négligeables et ne prenant pas de positions de change pour son propre compte pourra être exonéré des exigences de capital sur ces positions si, à la fois :
le volume de ses opérations de change (c.-à-d. le plus élevé de la somme des positions brutes longues et de celle des positions brutes courtes dans toutes les devises) ne dépasse pas 100 % de son capital disponible total;
sa position ouverte nette globale sur devises ne dépasse pas 2 % de son capital disponible total.
Annexe 5-A Concordance des notations
DBRS : Concordance des notations des actions privilégiées
Notations des actions privilégiées
Catégories de notation du TSAV
Pfd-1
P1
Pfd-2
P2
Pfd-3
P3
Pfd-4
P4
Pfd-5 et D
P5
Moody’s : Concordance des notations des actions privilégiées
Notations des actions privilégiées
Catégories de notation du TSAV
Aaa à Aa3
P1
A1 à A3
P2
Baa1 à Baa3
P3
Ba1 à Ba3
P4
Inférieure à Ba3
P5
S&P : Concordance des notations des actions privilégiées
Notations des actions privilégiées
Catégories de notation du TSAV
P-1
P1
P-2
P2
P-3
P3
P-4
P4
P-5
P5
Fitch, KBRA, JCR et R&I : Concordance des notations des actions privilégiées
Notations des actions privilégiées
Catégories de notation du TSAV
AAA à AA-
P1
A+ à A-
P2
BBB+ à BBB-
P3
BB+ à BB-
P4
Inférieure à BB-
P5
DBRS : Concordance des notations de l’émetteur non garanti de rang supérieur et du titre de créance
Notations de l’émetteur non garanti de rang supérieur / du titre de créance
Catégories de notation du TSAV
AAA à AA(faible)
P1
A(élevé) à A(faible)
P2
BBB(élevé) à BBB(faible)
P3
BB(élevé) à BB(faible)
P4
B(élevé) ou moins
P5
Moody’s : Concordance des notations de l’émetteur non garanti de rang supérieur et du titre de créance
Notations de l’émetteur non garanti de rang supérieur / du titre de créance
Catégories de notation du TSAV
Aaa à Aa3
P1
A1 à A3
P2
Baa1 à Baa3
P3
Ba1 à Ba3
P4
Inférieure à Ba3
P5
Fitch, S&P, KBRA, JCR et R&I : Concordance des notations de l’émetteur non garanti de rang supérieur et du titre de créance
Notations de l’émetteur non garanti de rang supérieur / du titre de créance
Catégories de notation du TSAV
AAA à AA-
P1
A+ à A-
P2
BBB+ à BBB-
P3
BB+ à BB-
P4
Inférieure à BB-
P5
Notes de bas de page
Note de bas de page 1
Un fournisseur de l’indice « fiable » établirait à tout le moins des repères qui (1) utilisent un processus transparent et objectif (2) représentent de manière exacte le segment cible du marché et (3) utilisent une approche de rééquilibrage qui reflète les changements du marché en temps opportun et de façon ordonnée.
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Note de bas de page 2
Dans ce contexte, le terme « au pair » désigne les rendements des titres qui sont établis au pair avec les échéances pertinentes, et non pas les polices avec participation.
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Note de bas de page 3
Une approximation peut être utilisée en vertu de la section 1.4.5.
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Note de bas de page 4
Si l’exigence brute pour risque de taux d’intérêt pour un bloc de produits avec participation est positive en vertu du scénario le plus défavorable lors d’un trimestre donné, un assureur peut choisir de considérer le bloc comme un bloc de produits sans participation en vertu de ce scénario. Dans ce cas :
l’exigence brute pour risque de taux d’intérêt au titre du bloc de produits avec participation (sans réduction des participations) est ajoutée à l’exigence brute pour risque de taux d’intérêt au titre du bloc de produits sans participation avant que le plancher de l’exigence liée au bloc de produits sans participation soit fixé à zéro;
l’exigence pour risque de taux d’intérêt au titre du bloc de produits avec participation utilisée pour calculer l’exigence indépendante et le crédit de participation pour le bloc est fixée à zéro.
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Note de bas de page 5
Les passifs correspondant aux polices cédées en vertu de modalités de retenue de fonds sont exclus des flux de trésorerie de passif, mais les passifs dus à des réassureurs aux termes de modalités de retenue de fonds sont inclus dans les flux de trésorerie de passif. Si des polices cédées en vertu d’un accord de coassurance modifiée ont pour effet de transférer le risque de taux d’intérêt sur le passif de réassurance et un bloc d’actifs sous-jacents au réassureur, les flux de trésorerie d’actifs et de passifs devraient être exclus des flux de trésorerie projetés.
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Note de bas de page 6
Tous les flux de trésorerie correspondant à des polices futures sont exclus de la projection.
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Note de bas de page 7
Pour les positions couvertes en actions recevant crédit en vertu de la section 5.2.4, la valeur delta équivalente de la position couverte doit être utilisée comme valeur de placement.
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Note de bas de page 8
Au sens de l'article 10 de la LSA.
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Note de bas de page 9
Les assureurs devraient démontrer qu’ils comprennent les détails du modèle d’évaluation utilisé pour construire la matrice de scénarios, en plus d’examiner et de mettre à l’essai le modèle de façon indépendante et périodique, à la satisfaction du BSIF. Les prix courants, les volatilités et les autres données nécessaires au modèle d’évaluation doivent faire l’objet d’une vérification par une personne objective et compétente qui n’est pas mêlée de près à la transaction et n’y participe pas, et qui n’a pas de pouvoir décisionnel connexe. L’assureur qui n’applique pas la méthode de la matrice à la satisfaction du surintendant doit déduire 100 % de la valeur comptable de l’option achetée de son capital disponible de catégorie 1.
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Note de bas de page 10
Si, en vertu de l’IAS 16, l’assureur choisit d’évaluer un bien immobilier occupé par son propriétaire à la juste valeur, le bien immobilier doit être assimilé à un immeuble de placement aux fins du TSAV. Le capital requis pour risque lié à l’immobilier au titre de ce bien immobilier doit être calculé conformément à la section 5.3.1, en attribuant une valeur de zéro à la composante des contrats de location en vigueur.
Retour à la référence de la note de bas de page 10
Note de bas de page 11
Si un assureur loue à un tiers de l’extérieur une partie d’un immeuble occupé par son propriétaire, il peut traiter cette location comme un bail en vigueur à l’égard d’un immeuble de placement.
Retour à la référence de la note de bas de page 11
Note de bas de page 12
Lorsque le bilan d’un assureur comporte une entité de fonds communs de placement qui n’est pas génératrice d’endettement déclarée sur une base consolidée et que la participation dans l’entité n’est pas déduite du capital disponible, les exigences de la présente section s’appliquent à la part de l’actif dont le rendement est utilisé par l’assureur pour son propre compte. Les exigences de la présente section ne s’appliquent pas à la part de l’actif dont l’assureur peut faire la preuve, à la satisfaction du surintendant 1) que les unités de fonds communs de placement appartiennent à des souscripteurs ou des tiers investisseurs, 2) qu’il est tenu par contrat de transmettre son rendement intégral et 3) qu’il repère et distingue les unités de fonds communs de placement détenues pour son propre compte de celles détenues par les souscripteurs ou de tiers investisseurs. Les volets de fonds communs de placement qui ne sont pas visés à la présente section sont assujettis aux exigences visant les produits indexés dont il est question à la section 5.5.
Retour à la référence de la note de bas de page 12
Note de bas de page 13
Les fonds utilisant un levier sont ceux qui émettent des titres de créance ou des actions privilégiées, ou qui emploient des instruments dérivés financiers pour accroître le rendement. Les fonds qui utilisent un levier non significatif à des fins opérationnelles d’une manière qui ne vise pas à amplifier le rendement peuvent être exclus de cette définition.
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Note de bas de page 14
L’or est assimilé à une position de change, et non à une marchandise, parce que sa volatilité correspond davantage à celle des devises.
Retour à la référence de la note de bas de page 14
Note de bas de page 15
Les passifs correspondant aux cessions en vertu d’accords de fonds retenus sont exclus, mais les passifs dus aux réassureurs en vertu d’accords de fonds retenus sont inclus.
Retour à la référence de la note de bas de page 15
Note
La version précédente de ce chapitre est disponible jusqu’à la fin de la période de déclaration de 2024.
Cette composante tient compte du risque relatif aux garanties de placement ou aux garanties liées au rendement correspondant aux fonds distincts ou à des produits semblables. Elle comporte deux parties :
un ajustement aux bénéfices non répartis pour tenir compte des passifs retraités, déterminés conformément à la section 7.1;
les exigences de capital au titre du risque de crédit, du risque de marché, du risque d’assurance et du risque opérationnel, qui sont incluses dans les exigences totales pour tenir compte de ces risques dans le calcul du coussin de solvabilité de base. Les exigences de capital pour les risques de crédit, de marché et d’assurance sont déterminées en appliquant différents chocs aux passifs retraités.
7.1. Passifs retraités
Les passifs retraités sont déterminés séparément pour chaque entité juridique et dans chaque région au sens de la section 1.1.5. Les passifs retraités sont calculés en modifiant les hypothèses relatives au taux d’actualisation et au rendement attendu que l’assureur utilise pour calculer le passif de meilleure estimation (soit le passif excluant l’ajustement au titre du risque et la MSC), de la manière décrite ci‑après. Une fois ce calcul effectué, la différence entre les passifs retraités et le passif de meilleure estimation, après prise en compte des mesures de transition applicables qui sont énoncées à la section 7,5, est déduite des bénéfices non répartis ajustés (section 2.1.1) ou est ajoutée à l’actif requis (section 12.2.5).
Les taux d’actualisation appliqués aux versements de garantie et les taux de rendement attendus pour toutes les catégories d’actifs selon une mesure de probabilité neutre à l’égard du risque devraient être des taux de swap. Ces taux d’actualisation ne devraient comporter aucun écart au‑dessus des taux de swap, que ce soit à la date d’évaluation ou par la suite. De plus, si d’autres composantes du modèle sont calibrées selon une hypothèse de taux d’intérêt, les taux d’intérêt utilisés pour effectuer le calibrage doivent être les mêmes que les taux de swap servant à l’actualisation, sans aucun écart au‑dessus de ces taux à la date d’évaluation ou par la suite.
7.2. Exigences de capital
Les garanties de fonds distincts sont assujetties à des exigences de capital au titre du risque de crédit, du risque de marché, du risque d’assurance et du risque opérationnel. Dans tous les cas où une exigence de capital est déterminée par l’application d’un choc à une hypothèse ayant servi à évaluer les passifs, l’exigence sera égale à la différence entre le passif retraité (et non le passif déclaré dans les états financiers) calculé de nouveau en tenant compte du choc et le passif retraité ayant été calculé avant l’application du choc.
7.2.1. Risque de crédit
L’exigence au titre du risque de crédit est égale à l’augmentation des passifs retraités lorsque la valeur de départ des obligations et des autres actifs à revenu fixe faisant partie de tous les fonds distincts est retranchée des coefficients précisés pour ces actifs au chapitre 3. L’exigence au titre du risque de crédit est calculée exclusion faite de toute la réassurance.
Plus précisément, le coefficient correspond à une moyenne pondérée des coefficients de risque de crédit applicables aux obligations et aux autres actifs à revenu fixe dans lesquels le fonds est autorisé à investir. Le calcul des pondérations et des coefficients repose sur l’hypothèse que le fonds investit en premier lieu, et jusqu’à la limite maximale autorisée par son prospectus ou sa notice annuelle (si elle est plus à jour), dans les catégories d’actifs appelant l’exigence de capital la plus élevée. Ensuite, il faut supposer que le fonds continue d’attribuer des investissements, dans toute la mesure permise, dans des catégories d’actifs pour lesquelles l’exigence de capital est de moins en moins élevée, jusqu’à ce que 100 % des placements soient répartis. Le coefficient s’appliquant au fonds correspond dès lors à la somme des produits des pondérations et des coefficients de risque relatifs à la répartition présumée des placements.
En l’absence de limites particulières relatives aux catégories d’actifs, les valeurs de départ des obligations ou des autres actifs à revenu fixe sont assujetties à l’exigence de capital la plus élevée qui s’applique aux obligations ou aux autres actifs à revenu fixe que le fonds détient ou dans lequel il est autorisé à investir.
Si un assureur ne peut déterminer les catégories d’actifs dans lesquelles le fonds est autorisé à investir, il doit réduire la valeur de départ des obligations ou des autres actifs à revenu fixe en utilisant le coefficient applicable à une obligation notée BBB dont l’échéance est de 10 ans.
Les exigences totales au titre du risque de crédit pour les garanties de fonds distincts qui sont calculées à la présente section sont modifiées par les mesures de transition applicables, énoncées à la section 7.5.
7.2.2. Risque de marché
Les garanties de fonds distincts sont assujetties à des exigences applicables au risque lié aux actions.
L’exigence brute applicable au risque lié aux actions est égale au montant de la majoration des passifs retraités lorsque la valeur des actions, des actions privilégiées et des fonds communs de placement dans tous les fonds distincts subit un choc à la baisse et que, simultanément, les volatilités implicites des actions subissent un choc correspondant à des montants déterminés. L’exigence au titre du risque lié aux actions est calculée exclusion faite de toute réassurance.
Les couvertures de risque lié aux actions peuvent être appliquées pour réduire l’exigence, ainsi que cela est décrit à la section 7.3.
Les chocs à la baisse appliqués à la valeur de départ des actions, des actions privilégiées et des fonds communs de placement à la date d’évaluation correspondent aux coefficients applicables à ces actifs, qui sont précisés aux sections 5.2 et 5.4.
Des chocs de volatilité sont appliqués en ajoutant les pourcentages indiqués à l’annexe 7‑A aux volatilités actuelles annualisées des cours des actions à terme, qui servent à calculer les passifs retraités. Dans le tableau de l’annexe 7‑A, les volatilité actuelle annualisée des cours des actions à terme sont présentées dans la colonne de gauche, et le mois auquel les chocs sont appliqués (1, 2, …, 360, 1200) est indiqué dans la ligne au haut du tableau.
Il faut recourir à une interpolation linéaire pour dériver les chocs de volatilité additionnels entre les différentes valeurs indiquées à l’annexe 7-A.
Exemples : Calcul des chocs de volatilité implicite des actions
Voici un exemple de calcul des chocs de volatilité implicite des actions. Les chocs sont déterminés selon le tableau de l’annexe 7-A, en utilisant une interpolation linéaire s’il y a lieu.
Le tableau qui suit illustre l’application d’un choc aux volatilités en fonction d’hypothèses relatives à la volatilité actuelle annualisée des cours des actions à terme chaque mois.
Volatilité actuelle annualisée des cours des actions à terme (A)
Mois
Choc (B)
Volatilité ayant subi un choc (A+B)
5,0
1
+36,0
41,0
5,0
115
(5 × 18,2 + 31 × 30,9) ÷ 36 = +29,1
34,1
5,0
550
+20,0
25,0
Volatilité actuelle annualisée des cours des actions à terme (A)
Mois
Choc (B)
Volatilité ayant subi un choc (A+B)
18,7
1
0,3 × 23,0 + 0,7 × 22,0 = +22,3
41,0
18,7
115
(5 × (0,3 × 9,3 + 0,7 × 9,0) + 31 × (0,3 × 18,1 + 0,7 × 17,1)) ÷ 36 = +16,2
34,9
18,7
550
+6,3
25,0
Volatilité actuelle annualisée des cours des actions à terme (A)
Mois
Choc (B)
Volatilité ayant subi un choc (A+B)
54,0
1
−13,0
41,0
54,0
115
(5 × −4,7 + 31 × −3,4) ÷ 36 = −3,6
51,4
54,0
550
−29,0
25,0
Dans le cas des sociétés qui préfèrent appliquer les chocs de volatilité en utilisant les cours au comptant plutôt que les cours à terme, les pourcentages indiqués à l’annexe 7‑B doivent être ajoutés aux volatilités des cours au comptant actuels, en chiffres annualisés, qui servent à déterminer les passifs retraités. Le tableau de l’annexe 7-B présente les volatilités des cours au comptant des actions, en chiffres annualisés, dans la colonne de gauche, et le terme où ces chocs s’appliquent (1, 2, …, 360, 1 200) dans la ligne du haut. Tout comme dans le cas des cours à terme, une interpolation linéaire doit être utilisée pour dériver les chocs de volatilité additionnels entre les différentes valeurs figurant à l’annexe 7-B.
Les exigences totales au titre du risque de marché pour les garanties de fonds distincts calculées dans cette section sont modifiées par les mesures de transition applicables, énoncées à la section 7.5.
7.2.3. Risque d’assurance
Les garanties de fonds distincts sont assujetties à des exigences au titre du risque de mortalité, du risque de longévité, du risque de déchéance et du risque de charges. Les passifs retraités, de même que les passifs retraités soumis à un choc sont projetés après déduction de la réassurance agréée.
7.2.3.1. Risque de mortalité et risque de longévité
Les exigences au titre du risque de mortalité et du risque de longévité applicables aux garanties de fonds distincts sont définies aux sections 6.2 et 6.3. Il faut supposer dans tous les calculs que le risque de mortalité est un risque diversifiable de sorte que, même dans le cas d’une seule police, toutes les hypothèses de mortalité sont reflétées sous forme de décréments proportionnels et se répercutent sur la survie à chaque intervalle de temps. Toutes les composantes du risque d’assurance ayant trait aux garanties de fonds distincts dans cette section sont calculées comme étant la différence entre la valeur actualisée des flux de trésorerie soumis à un choc et les passifs retraités. Le montant de la valeur actualisée des flux de trésorerie soumis à un choc qui devrait être utilisé correspond aux passifs retraités selon les hypothèses de mortalité et de longévité de meilleure estimation soumises à un choc, toutes les autres hypothèses utilisées pour déterminer les passifs retraités demeurant pour leur part inchangées. Notamment, on a recours à la courbe de swap comme courbe de taux d’actualisation utilisée pour établir les flux de trésorerie soumis à un choc, plutôt que les taux indiqués à la section 6.1.
Les garanties de fonds distincts sont traitées à titre de produits de base fondés sur les décès. Pour chaque ensemble de garanties de fonds distincts, le capital requis pour la composante de risque de volatilité est déterminé au moyen de la formule suivante :
CR = 2,7 × ∑ q ( 1 − q ) ( max ( 0 , b − V ) ) 2
où q représente l’hypothèse de meilleure estimation de la mortalité de la police, b représente la prestation garantie de cette police qui est payable immédiatement en cas de décès, et V est le passif retraité au titre de la police; on fait ensuite la somme pour toutes les polices de l’ensemble.
Les exigences au titre du risque de mortalité et du risque de longévité pour les garanties de fonds distincts qui sont calculées dans la présente section sont modifiées par les mesures de transition applicables, énoncées à la section 7.5.
7.2.3.2. Risque de déchéance
L’exigence au titre du risque de déchéance pour chaque police qui ne comporte pas de garantie de retrait, ou pour chaque police qui comporte une telle garantie, mais dont la période de retrait n’est pas en cours, correspond au montant de l’augmentation des passifs retraités lorsque les taux de déchéance de meilleure estimation sont soumis à un choc à la hausse ou à la baisse de 40 % dans chaque ensemble d’évaluation.
Si les taux de déchéance de meilleure estimation sont établis de façon dynamique, ils sont soumis à un choc à la hausse ou à la baisse de 30 % dans chaque ensemble. Aux fins de cette exigence, les hypothèses de déchéance dynamiques sont celles qui varient automatiquement en cas de changement du degré de parité de la police ou en raison d’autres facteurs.
L’exigence au titre du risque de déchéance pour chaque police qui comporte une garantie de retrait et dont la période de retrait est en cours correspond au montant de l’augmentation des passifs retraités lorsque les taux de déchéance varient au cours de la période de retrait, ce que l’on calcule de la manière suivante :
Pour les 10 premières années, les taux de déchéance sont établis au moins élevé des taux suivants : 1 % par année, ou le taux de déchéance de meilleure estimation utilisé pour déterminer les passifs retraités. Toutefois, si la valeur du compte descend à zéro au cours des 10 premières années, le taux de déchéance est fixé à 0 % par année à compter de l’année où cela se produit et dans les années subséquentes.
Les taux de déchéance après 10 ans sont fixés à 0 %.
Pour chaque police comportant une garantie de retrait, le risque de déchéance est assujetti à une exigence additionnelle pour tenir compte de l’incertitude entourant le début de la période de retrait et le montant des retraits. Cette exigence correspond au montant de l’augmentation des passifs retraités lorsque l’hypothèse de retrait est modifiée comme suit :
Les retraits se poursuivent pour toutes les polices pour lesquelles ils ont commencé.
Dans le cas des fonds enregistrés de revenu de retraite pour lesquels les retraits n’ont pas commencé, la date de début des retraits est la date d’évaluation.
Pour chaque autre police pour lesquelles les retraits n’ont pas commencé, la date de début des retraits est celle des dates suivantes qui permet de maximiser l’augmentation du passif retraité pour la police :
La date de début des retraits de meilleure estimation
Trois ans avant la date de début des retraits de meilleure estimation
Trois ans après la date de début des retraits de meilleure estimation
Tous les retraits correspondent au montant maximal que le souscripteur peut retirer sans être pénalisé.
Les exigences au titre du risque de déchéance pour les garanties de fonds distincts qui sont calculées dans la présente section sont modifiées par les mesures de transition applicables, énoncées à la section 7.5.
7.2.3.3. Risque de charges
Les exigences au titre du risque de charges pour les garanties de fonds distincts sont calculées conformément à la section 6.6, et elles sont modifiées par les mesures de transition applicables, énoncées à la section 7.5.
7.2.4. Risque opérationnel
Les garanties de fonds distincts sont assujetties à des exigences au titre du risque opérationnel, comme le précise la section 8.2.
7.3. Constatation des couvertures d’actions
Les couvertures d’actions peuvent servir à réduire les exigences prévues à la section 7.2.2. Les couvertures constatées aux termes de cette section ne peuvent être appliquées à l’égard d’autres risques liés aux actions.
Pour que des couvertures d’actions soient admissibles à une réduction des exigences de capital, le programme de couverture de l’assureur doit être clairement défini et documenté. Cette documentation doit être mise à la disposition du BSIF sur demande, et elle doit comporter à tout le moins l’information suivante :
le processus continu d’examen et d’approbation du programme de couverture, exécuté au moins une fois l’an par l’agent principal de la gestion du risque (APGR) ou le titulaire du poste équivalent;
les objectifs en matière de couverture;
la liste et la description des blocs de polices et des types de garanties visés par la stratégie de couverture, et la liste des instruments financiers pouvant servir à couvrir les garanties de fonds distincts;
la description ainsi qu’une explication des risques qui sont couverts et de ceux qui ne le sont pas;
les mesures du risque et les limites de risque, qui doivent être approuvées par la fonction de gestion du risque de l’assureur;
les mécanismes de rapport, de supervision et de signalement aux échelons supérieurs (lorsque les limites de risque sont atteintes);
les mesures du rendement et la fréquence du suivi.
Les couvertures d’actions à l’égard des garanties de fonds distincts sont assujetties aux exigences relatives au coût de remplacement éventuel, qui sont décrites au chapitre 4.
7.3.1. Couverture statique
Les exigences de la section 7.2.2 peuvent être réduites par une augmentation de la couverture de positions en actions à l’égard des garanties de fonds distincts de l’assureur qui découle de l’application simultanée de chocs à la valeur de départ des fonds distincts et de la volatilité implicite des actions aux termes de cette même section.
Si un actif qui sous‑tend une couverture ne coïncide pas exactement aux actifs du fonds jumelé correspondant à un fonds distinct garanti, le choc de prix appliqué à l’actif qui sous-tend la couverture doit être réduit conformément à la méthode énoncée aux sections 5.2.4.1 et 5.2.4.2, en fonction de la corrélation des rendements hebdomadaires entre l’actif sous-jacent et le fonds jumelé.
7.3.2. Couverture dynamique
Plutôt que d’appliquer le choc à la baisse à la valeur de départ des couvertures d’actions comme l’énonce la section 7.3.1, l’assureur disposant d’un programme de couverture dynamique peut calculer une réduction distincte des exigences au titre du risque lié aux actions en utilisant un ensemble prescrit de scénarios de cours des actions. Cette réduction distincte se limite aux blocs de garanties de fonds distincts faisant l’objet d’une couverture dynamique.
Certaines conditions doivent être remplies et la confirmation du BSIF est exigée avant que l’assureur ne puisse procéder à la réduction des exigences prévues à la section 7.2.2 au titre de la couverture dynamique.
7.3.2.1. Conditions qualitatives
Outre les documents requis aux termes de la section 7.3, le programme de couverture dynamique de l’assureur doit comporter les éléments suivants :
la description des risques associés à la stratégie de couverture dynamique (risque de liquidité, risque de contrepartie, risque de modélisation, etc.), ainsi qu’une stratégie de gestion des risques;
une évaluation indépendante des portefeuilles d’actifs de couverture;
un diagramme de processus exposant clairement les données recueillies et générées ainsi que les équipes prenant part à l’exécution du programme de couverture (notamment les fonctions de gestion actif-passif, d’évaluation et de négociation);
une description des rôles et des responsabilités de tous les membres du personnel concernés ainsi que des processus pertinents, comme les opérations, la gestion du risque et la surveillance du risque, de même que des procédures d’approbation pour chacune des principales fonctions décrites;
les rôles et des responsabilités associés aux trois lignes de défense dans le contexte du programme de couverture dynamique;
une description du processus d’approbation de la stratégie de couverture, incluant la fréquence des examens de ladite stratégie;
une description du processus d’examen du programme de couverture dynamique pour tenir compte de nouveaux produits et/ou en vue d’un élargir le programme.
L’assureur doit présenter les éléments énumérés ci-dessus dans le mémorandum du TSAV.
7.3.2.2. Conditions de nature quantitative
Le programme de couverture dynamique de l’assureur doit être en vigueur depuis au moins trois ans avant que l’assureur puisse réduire l’exigence prévue à la section 7.2.2.
De plus, au cours des 12 trimestres précédant la date du calcul, pour les trimestres où la variation des passifs est supérieure à 10 % des passifs relatifs aux flux de trésorerie couverts à la fin du trimestre précédent, l’efficacité de la couverture du programme, mesurée sur une base trimestrielle, doit se situer entre [70 % et 130 %] dans chaque région où le programme est utilisé. L’efficacité de la couverture sur une base trimestrielle est définie de la façon suivante :
Efficacité de la couverture (base trimestrielle) = Variation trimestrielle de la valeur du portefeuille de couverture Variation trimestrielle de la valeur des passifs couverts
où :
La valeur des passifs couverts est égale aux passifs au titre des garanties de fonds distincts calculés à partir uniquement des flux de trésorerie couverts (entrées et sorties de trésorerie couvertes). Les variations de la valeur des passifs couverts englobent tout changement imputable aux fluctuations du marché des actions, peu importe que les risques soient couverts ou non.
7.3.2.3. Couverture dynamique des crédits au titre du capital
Le montant de la réduction des exigences au titre du risque lié aux actions pour tenir compte du programme de couverture dynamique correspond à la différence entre les exigences au titre du risque lié aux actions reflétant la couverture dynamique et la composante de choc à la baisse des cours à la section 7.2.2, sous réserve des limitations énoncées à la section 7.3.3.
Les exigences au titre du risque lié aux actions reflétant la couverture dynamique sont calculées au moyen des scénarios prescrits de cours des actions, qui sont énoncés à l’annexe 7-C, où chaque scénario correspond à une série de 52 cours hebdomadaires des actions (ou de 12 cours mensuels). Pour chaque scénario, la différence entre les variations de la valeur des passifs retraités au titre des flux de trésorerie couvertsNote de bas de page 1 et les variations de la valeur des actifs de couverture (incluant les flux de trésorerie engagés) est calculée après chaque intervalle de temps et est actualisée au moment zéro au moyen de la courbe de swap. Les exigences au titre du risque lié aux actions reflétant la couverture dynamique correspondent à la moyenne des valeurs actualisées positives obtenues selon les différents scénarios prescrits.
Les règles de rééquilibrage du programme de couverture dynamique ainsi que la tolérance au risque doivent être dûment reflétées à chaque intervalle de temps du calcul. De plus, les variations de la valeur des actifs de couverture et de la valeur des passifs retraités au titre des flux de trésorerie couverts doivent rendre compte uniquement des fluctuations du cours des actions, des règlements de sinistres attendus, des échéances attendues et de l’érosion de la valeur attribuable à l’écoulement du temps. Les valeurs relatives à d’autres variables (comme les volatilités implicites) sont celles établies au moment zéro et ne devraient pas changer dans les projections.
Exemple – Calcul des exigences au titre du risque lié aux actions reflétant la couverture dynamique
Voici une illustration du calcul de la variation de la valeur des actifs de couverture et de la variation des passifs retraités au titre des flux de trésorerie couverts, du moment 0 (position d’ouverture) au moment 1 (après fluctuation du marché).
Ce calcul est répété à chaque intervalle de temps pour chacun des 20 scénarios. On calcule ensuite la moyenne de valeurs actualisées positives des 20 scénarios afin de déterminer les exigences au titre du risque lié aux actions reflétant la couverture dynamique.
Passif couvert
Actifs de couverture
Valeur
Sensibilité
Valeur
Sensibilité
a) Position d’ouverture (date de l’évaluation)Note 1 du tableau
1 000
100
0
100
b) Étape 1 : Mise à jour de l’évaluation au moment 1
1 200
s.o.
180
s.o.
c) Étape 2 : Mise à jour de la sensibilité au moment 1
s.o.
110
s.o.
105
d) Étape 3 : Rééquilibrage au moment 1
s.o.
s.o.
0
5
e) Position après rééquilibrageNote 2 du tableau
1200
110
180
110
f) Examen des flux de trésorerie engagésNote 3 du tableau
5
s.o.
−2
s.o.
g) Variations au cours de la période [e) − a) + f)]
205
s.o.
178
s.o.
h) (Gains)/pertes de couverture avant actualisation : 205 − 178 = 27
i) (Gains)/pertes de couverture actualisés au moment 0 = 27 × (1 + taux de swap)(−1/52) = ~ 27Note 4 du tableau
Notes du tableau
Note 1 du tableau
Élément a) L’évaluation des passifs couverts est effectuée au moyen de taux de swap, à l’exclusion des primes d’illiquidité.
Retour à la référence de la note 1 du tableau
Note 2 du tableau
Élément e) La position après le rééquilibrage constitue la position d’ouverture de la période suivante.
Retour à la référence de la note 2 du tableau
Note 3 du tableau
Élément f) Dans le cas des flux de trésorerie du passif, une valeur positive indique un paiement au souscripteur. Pour les flux de trésorerie de l’actif, une valeur positive indique un gain et une valeur négative, une perte. Les flux de trésorerie de l’actif doivent comprendre les coûts associés aux prises de positions, comme les coûts de transaction, de même que les gains ou pertes réalisés sur les liquidations de position.
Retour à la référence de la note 3 du tableau
Note 4 du tableau
Élément i) Les (gains)/pertes de couverture lors de chaque période doivent être actualisés au moment zéro au moyen de la courbe des taux de swap.
Retour à la référence de la note 4 du tableau
7.3.3. Limite applicable à la constatation des couvertures
Lorsque l’assureur se prévaut de crédits au titre de la couverture dynamique à l’égard d’un bloc de garanties de fonds distincts, le montant de la réduction qui peut être appliquée aux exigences énoncées à la section 7.2.2, selon les montants totaux calculés aux sections 7.3.1 et 7.3.2, est limité à 80 % des exigences de la section 7.2.2 et vise uniquement les flux de trésorerie couverts.
7.4. Option simplifiée
L’assureur peut calculer les exigences de capital au titre du risque lié aux garanties de fonds distincts conformément à la présente section si les conditions énoncées à la section 7.4.1 sont remplies. Les exigences de capital calculées dans la présente section remplacent alors celles prévues aux sections 7.2 et 7.3. La valeur garantie totale utilisée pour les calculs de l’option simplifiée ne comprend pas la réassurance agréée.
7.4.1. Conditions
L’assureur dont la valeur garantie totale n’excède pas 100 millions de dollars peut choisir de calculer les exigences de capital à l’égard des garanties de fonds distincts selon l’approche prévue à la section 7.4.2 plutôt que selon celle énoncée aux sections 7.2 et 7.3.
Le cas échéant, l’assureur sera tenu d’aviser le BSIF par écrit de son choix d’utiliser l’option simplifiée. La transition entre la méthode prévue à la section 7.2 et celle de la section 7.4, et vice versa, n’est autorisée qu’une fois tous les deux ans dans le cas des assureurs admissibles. Au bout de deux ans, si la valeur garantie totale dépasse 100 millions de dollars, on s’attendra à ce que l’assureur calcule ses exigences de capital selon les sections 7.2 et 7.3. De plus, l’assureur qui change d’approche est tenu d’en aviser le BSIF par écrit.
Nonobstant les conditions énoncées précédemment, le BSIF a le pouvoir discrétionnaire d’exiger qu’un assureur utilise l’approche prévue aux sections 7.2 et 7.3. Dans l’exercice de ce pouvoir discrétionnaire, le BSIF peut prendre en compte différents facteurs, notamment le taux élevé de croissance des portefeuilles, les changements au portefeuille de produits ainsi que la présence de produits innovateurs ou à risque plus élevé.
7.4.2. Exigences de capital
Pour calculer les exigences de capital, on applique un coefficient à la valeur garantie totale, selon le type de garantie.
Coefficient appliquée à la valeur garantie, après déduction de la réassurance agréée
Type de garantie
Coefficient
GRM
15 %
PMGE
10 %
PDMG
10 %
Si les garanties ne peuvent être séparées (par exemple, deux garanties qui sont vendues ensemble), le coefficient le plus élevé doit être appliqué à la valeur garantie combinée.
L’assureur doit communiquer avec le BSIF afin de déterminer les exigences de capital concernant les types de garantie pour lesquels il n’y a pas de coefficient indiqué dans cette section.
7.5. Mesures de transition
Voici les mesures de transition applicables :
Un facteur scalaire de 1,1 doit être appliqué aux éléments visés aux sections 7.5.1 et 7.5.2. Ce facteur scalaire sera réévalué par le BSIF au fil des travaux d’élaboration de consignes au cours de la période de trois ans suivant le 1er janvier 2025.
À la discrétion de l’assureur, et à titre de choix ponctuel au moment de la transition, les éléments visés aux sections 7.5.1, 7.5.2 et 7.5.3 peuvent faire l’objet d’un lissage en calculant leur moyenne avec les trois trimestres précédents, au plus tôt au premier trimestre de l’exercice 2025. Le cas échéant, le lissage doit être appliqué à tous les éléments, et son application sera réévaluée trois ans après le 1er janvier 2025. Le choix doit être fait dans les six premiers mois de la période comptable annuelle débutant le 1er janvier 2025 ou après cette date, et il ne peut être modifié par la suite.
7.5.1. Exigences de capital
Les mesures de transition s’appliquent aux exigences de capital suivantes :
Le risque de crédit (section 7.2.1)
Le risque de marché, après prise en compte des crédits au titre de la couverture (sections 7.2.2 et 7.3)
L’ensemble des composantes sous‑jacentes au risque de mortalité et au risque de longévité (section 7.2.3.1)
Le risque de déchéance (section 7.2.3.2)
Le risque de charges (section 7.2.3.3)
Les exigences de capital visées au point précédent sont incluses, après prise en compte des mesures de transition applicables, dans le calcul du coussin de solvabilité de base (chapitre 11). Plus précisément :
Les exigences au titre du risque de crédit et du risque de marché (après prise en compte des crédits au titre de la couverture) sont incluses, après prise en compte des mesures de transition applicables, dans le terme A de la formule figurant à la section 11.2.2.
Les composantes du risque de mortalité et les exigences totales au titre du risque de mortalité sont incluses, après prise en compte des mesures de transition applicables, dans le calcul du crédit pour diversification intrarisque à la section 11.1 et dans le calcul du terme IRi à la section 11.2.1.
Les exigences au titre du risque de longévité sont incluses, après prise en compte des mesures de transition, dans le calcul du terme IRi à la section 11.2.1.
Les exigences au titre du risque de déchéance sont incluses, après prise en compte des mesures de transition, dans le calcul du terme IRi à la section 11.2.1.
Les exigences au titre du risque de charges sont incluses, après prise en compte des mesures de transition, dans le calcul du terme IRi à la section 11.2.1.
La somme de ces exigences au titre des risques, après prise en compte des mesures de transition applicables, sont incluses dans le calcul du capital requis général au titre du risque opérationnel (section 8.2.3), qui est ensuite inclus dans le calcul du terme RO à la section 11.3.
Le cas échéant, les mesures de transition s’appliquent aussi lors du calcul des exigences de capital marginal au titre du risque de crédit, du risque de marché et du risque d’assurance à l’égard des montants recouvrables en cas de rachat (section 2.1.2.9).
7.5.2. Option simplifiée
Les mesures de transition s’appliquent aux exigences de capital énoncées à la section 7.4.2. Les exigences de capital, après prise en compte des mesures de transition applicables, doivent être incluses dans la composante GFDOS aux fins du calcul du coussin de solvabilité de base à la section 11.3.
7.5.3. Incidence du retraitement du passif
La mesure de lissage s’applique à l’écart entre le passif retraité et le passif de meilleure estimation qui est déduit des bénéfices non répartis ajustés (section 2.1.1) ou qui est inclus dans l’actif requis (section 12.2.5).
7.6. Réassurance non agréée
Se reporter à la section 10.2 sur les ajustements du capital disponible au titre des passifs de garantie de fonds distincts cédés qui découlent de la réassurance non agréée.
Les dépôts admissibles détenus à l’égard de la réassurance non agréée conformément à la section 10.3 pendant une période au moins égale à l’échéance résiduelle de la garantie du fonds peuvent être comptabilisés, sous réserve de la limite prévue à la section 6.8.1. Dans le cas des polices canadiennes, les dépôts doivent être détenus au Canada, et le BSIF doit avoir autorisé la société à les comptabiliser.
Annexe 7-A Chocs de volatilité implicite des cours à terme des actions
Chocs de volatilité implicite des cours *à terme* des actions
Volatilité des cours des actions à terme actuels (chiffres annualisés)
1 mois
6 mois
12 mois
24 mois
36 mois
48 mois
60 mois
84 mois
120 mois
144 mois
180 mois
360 mois
1 200 mois
1
40,0
19,5
25,2
20,6
22,4
22,6
22,3
22,0
34,9
43,1
26,5
24,0
24,0
2
39,0
18,6
24,5
19,5
21,4
22,1
21,2
20,8
33,9
42,1
25,5
23,0
23,0
3
38,0
17,7
23,3
18,9
20,4
21,2
20,3
19,9
32,8
40,9
25,6
22,0
22,0
4
37,0
16,9
22,9
17,7
20,0
20,1
19,0
19,7
31,7
39,6
24,2
21,0
21,0
5
36,0
16,1
21,9
17,1
18,9
19,1
18,7
18,2
30,9
38,7
23,3
20,0
20,0
6
35,0
15,5
21,0
16,4
18,3
18,6
17,3
17,7
29,8
37,5
22,7
19,0
19,0
7
34,0
14,7
20,4
15,5
17,5
17,9
17,1
16,7
28,7
36,4
22,1
18,0
18,0
8
33,0
14,0
19,7
14,9
16,7
17,3
16,3
15,8
28,0
35,1
20,8
17,0
17,0
9
32,0
13,4
18,9
14,4
15,9
16,6
15,6
15,2
26,9
33,5
20,5
16,0
16,0
10
31,0
12,8
18,3
13,8
15,4
15,5
15,0
14,5
26,0
32,4
20,0
15,0
15,0
11
30,0
12,3
17,7
13,0
14,9
15,2
14,3
13,9
24,9
31,3
18,7
14,0
14,0
12
29,0
11,7
17,0
12,4
14,5
14,5
13,7
12,9
24,1
30,1
18,2
13,0
13,0
13
28,0
11,3
16,2
12,1
13,8
14,0
13,0
12,4
23,0
28,7
18,0
12,0
12,0
14
27,0
10,7
15,6
11,6
13,2
13,4
12,4
11,9
21,9
27,2
17,8
11,0
11,0
15
26,0
10,3
15,1
11,0
12,6
12,8
11,9
11,6
20,8
26,1
16,5
10,0
10,0
16
25,0
9,8
14,5
10,6
12,3
12,2
11,4
10,8
20,1
24,9
15,4
9,0
9,0
17
24,0
9,4
14,0
10,3
11,5
11,6
11,3
9,9
19,1
23,1
16,3
8,0
8,0
18
23,0
9,0
13,4
9,6
11,1
11,4
10,7
9,3
18,1
22,0
15,1
7,0
7,0
19
22,0
8,6
12,9
9,3
10,5
10,9
10,2
9,0
17,1
20,5
14,9
6,0
6,0
20
21,0
8,2
12,3
8,7
10,3
10,3
9,7
8,5
16,0
18,9
14,0
5,0
5,0
21
20,0
7,8
11,8
8,4
9,7
9,8
9,2
8,0
15,0
17,9
13,6
4,0
4,0
22
19,0
7,3
11,3
8,0
9,2
9,3
8,7
7,5
14,3
16,8
12,5
3,0
3,0
23
18,0
7,1
10,5
7,9
8,9
8,9
8,2
7,0
13,3
14,8
12,7
2,0
2,0
24
17,0
6,7
10,2
7,3
8,4
8,4
7,7
6,5
12,5
13,6
11,7
1,0
1,0
25
16,0
6,2
9,7
6,9
7,8
8,1
7,7
5,9
11,3
12,1
11,5
0,0
0,0
26
15,0
6,0
9,2
6,5
7,7
7,5
6,8
5,6
10,5
11,0
10,4
−1,0
−1,0
27
14,0
5,5
8,7
6,2
7,1
7,2
6,9
5,1
9,5
9,5
10,4
−2,0
−2,0
28
13,0
5,3
8,2
5,8
6,9
6,7
6,4
4,4
8,5
8,3
10,2
−3,0
−3,0
29
12,0
5,0
7,4
5,5
6,5
6,4
5,4
4,7
7,3
8,3
10,1
−4,0
−4,0
30
11,0
4,6
7,2
5,2
5,9
5,9
5,4
3,8
6,6
7,5
9,4
−5,0
−5,0
31
10,0
4,3
6,7
4,8
5,7
5,4
5,1
3,3
5,6
7,1
9,0
−6,0
−6,0
32
9,0
4,0
5,9
4,8
5,1
5,1
4,6
3,0
4,8
6,5
8,3
−7,0
−7,0
33
8,0
3,5
5,7
4,1
4,8
4,9
4,1
2,7
4,3
5,8
7,3
−8,0
−8,0
34
7,0
3,3
5,2
3,7
4,6
4,4
3,7
2,4
4,0
5,6
7,2
−9,0
−9,0
35
6,0
3,0
4,7
3,5
4,2
4,1
3,3
2,1
3,8
5,5
7,2
−10,0
−10,0
36
5,0
2,7
4,2
3,3
3,7
3,7
2,9
1,8
3,3
4,9
6,4
−11,0
−11,0
37
4,0
2,4
3,7
2,9
3,5
3,2
2,5
1,5
2,8
4,1
5,5
−12,0
−12,0
38
3,0
2,1
3,2
2,6
3,1
2,8
2,1
1,2
2,6
4,0
5,4
−13,0
−13,0
39
2,0
1,8
2,7
2,2
2,8
2,6
2,2
0,3
1,7
3,1
4,5
−14,0
−14,0
40
1,0
1,5
2,2
2,0
2,4
2,2
1,8
0,0
1,5
2,9
4,4
−15,0
−15,0
41
0,0
1,2
1,8
1,7
1,9
1,8
1,4
−0,4
1,1
2,7
4,2
−16,0
−16,0
42
−1,0
0,8
1,3
1,3
1,7
1,4
1,0
−0,7
0,9
2,5
4,1
−17,0
−17,0
43
−2,0
0,5
0,8
1,1
1,2
1,2
1,1
−1,2
0,2
1,7
3,1
−18,0
−18,0
44
−3,0
0,2
0,3
0,8
0,9
1,0
0,1
−1,2
0,0
1,3
2,5
−19,0
−19,0
45
−4,0
−0,1
−0,1
0,6
0,5
0,6
−0,3
−1,5
−0,2
1,1
2,4
−20,0
−20,0
46
−5,0
−0,4
−0,6
0,4
0,1
0,1
−0,1
−2,4
−0,9
0,7
2,2
−21,0
−21,0
47
−6,0
−0,7
−0,9
−0,2
0,0
−0,4
−0,4
−2,3
−1,1
0,2
1,5
−22,0
−22,0
48
−7,0
−1,0
−1,4
−0,5
−0,3
−0,4
−0,9
−2,9
−1,5
−0,1
1,3
−23,0
−23,0
49
−8,0
−1,2
−2,0
−0,6
−0,8
−0,8
−1,3
−3,3
−2,1
−0,9
0,3
−24,0
−24,0
50
−9,0
−1,6
−2,5
−0,9
−1,2
−1,2
−1,7
−3,1
−1,9
−0,7
0,5
−25,0
−25,0
51
−10,0
−1,9
−3,0
−1,0
−1,4
−1,5
−2,0
−3,8
−2,4
−1,1
0,3
−26,0
−26,0
52
−11,0
−2,2
−3,2
−1,5
−1,8
−1,9
−2,4
−4,0
−2,8
−1,6
−0,4
−27,0
−27,0
53
−12,0
−2,5
−3,7
−1,8
−2,3
−2,1
−2,3
−4,5
−3,2
−1,9
−0,7
−28,0
−28,0
54
−13,0
−2,7
−4,4
−1,8
−2,4
−2,6
−3,1
−4,7
−3,4
−2,2
−0,9
−29,0
−29,0
55
−14,0
−3,0
−4,6
−2,3
−2,8
−2,8
−3,0
−5,1
−3,9
−2,7
−1,6
−30,0
−30,0
56
−15,0
−3,4
−5,1
−2,7
−3,0
−3,3
−3,4
−5,5
−4,3
−3,0
−1,8
−31,0
−31,0
57
−16,0
−3,7
−5,6
−2,8
−3,2
−3,7
−3,7
−5,7
−4,6
−3,5
−2,5
−32,0
−32,0
58
−17,0
−3,9
−6,0
−3,2
−3,6
−3,8
−3,6
−6,5
−5,3
−4,0
−2,7
−33,0
−33,0
59
−18,0
−4,2
−6,5
−3,5
−3,9
−4,0
−4,5
−6,2
−5,0
−3,9
−2,7
−34,0
−34,0
60
−18,9
−4,6
−7,0
−3,6
−4,2
−4,6
−4,3
−7,0
−5,8
−4,6
−3,5
−35,0
−35,0
61
−19,9
−4,8
−7,4
−4,0
−4,4
−4,8
−5,2
−6,8
−6,0
−5,2
−4,5
−36,0
−36,0
62
−20,9
−5,1
−7,9
−4,3
−4,9
−5,0
−5,2
−7,5
−6,5
−5,4
−4,4
−37,0
−37,0
63
−21,9
−5,5
−8,3
−4,4
−5,1
−5,3
−5,4
−7,9
−6,8
−5,7
−4,7
−38,0
−38,0
64
−22,9
−5,7
−8,8
−4,7
−5,8
−5,6
−5,9
−8,0
−6,9
−5,8
−4,6
−39,0
−39,0
65
−23,9
−6,0
−9,2
−4,8
−5,9
−6,0
−6,2
−8,3
−7,3
−6,3
−5,3
−40,0
−40,0
66
−24,9
−6,3
−9,5
−5,3
−6,3
−6,4
−6,6
−8,7
−7,9
−7,1
−6,4
−41,0
−41,0
67
−25,9
−6,6
−10,1
−5,5
−6,6
−6,4
−7,0
−8,8
−8,0
−7,2
−6,4
−42,0
−42,0
68
−26,9
−6,9
−10,6
−5,6
−7,0
−6,9
−6,7
−9,4
−8,5
−7,6
−6,6
−43,0
−43,0
69
−27,9
−7,2
−10,9
−6,1
−7,2
−7,1
−7,7
−9,4
−8,5
−7,5
−6,6
−44,0
−44,0
70
−28,9
−7,4
−11,6
−6,2
−7,6
−7,6
−7,4
−9,9
−9,1
−8,2
−7,4
−45,0
−45,0
71
−29,9
−7,8
−11,8
−6,7
−7,8
−7,7
−7,9
−10,5
−9,5
−8,6
−7,6
−46,0
−46,0
72
−30,9
−8,0
−12,5
−6,7
−8,2
−8,2
−7,7
−11,1
−10,1
−9,0
−7,9
−47,0
−47,0
73
−31,9
−8,3
−12,7
−7,2
−8,3
−8,4
−8,5
−10,8
−10,1
−9,4
−8,8
−48,0
−48,0
74
−32,9
−8,5
−13,4
−7,2
−8,7
−8,9
−8,4
−11,6
−10,6
−9,7
−8,7
−49,0
−49,0
75
−33,9
−8,9
−13,9
−7,5
−9,0
−8,9
−8,8
−11,7
−10,7
−9,7
−8,7
−50,0
−50,0
Annexe 7-B Chocs de volatilité implicite des cours au comptant des actions
Chocs de volatilité implicite des cours *au comptant* des actions
Volatilité des cours au comptant actuels des actions (chiffres annualisés)
1 mois
6 mois
12 mois
24 mois
36 mois
48 mois
60 mois
84 mois
120 mois
144 mois
180 mois
360 mois
1 200 mois
1
40,0
29,3
26,3
24,4
23,5
23,3
23,1
23,0
23,7
27,6
28,9
27,1
25,0
2
39,0
28,3
25,4
23,5
22,5
22,4
22,2
22,0
22,7
26,6
27,9
26,1
24,0
3
38,0
27,4
24,4
22,6
21,6
21,5
21,3
21,1
21,8
25,6
27,0
25,4
23,1
4
37,0
26,4
23,6
21,7
20,8
20,7
20,4
20,3
21,0
24,7
26,0
24,3
22,0
5
36,0
25,5
22,7
20,9
20,0
19,8
19,6
19,4
20,1
23,8
25,1
23,4
21,1
6
35,0
24,7
21,9
20,1
19,2
19,1
18,8
18,6
19,3
22,9
24,2
22,6
20,1
7
34,0
23,8
21,1
19,3
18,4
18,3
18,1
17,9
18,5
22,0
23,3
21,7
19,2
8
33,0
22,9
20,3
18,6
17,7
17,6
17,4
17,1
17,8
21,2
22,4
20,7
18,2
9
32,0
22,1
19,5
17,9
17,0
16,9
16,7
16,4
17,1
20,3
21,5
19,9
17,2
10
31,0
21,3
18,8
17,2
16,4
16,2
16,0
15,7
16,4
19,5
20,7
19,2
16,3
11
30,0
20,5
18,1
16,5
15,7
15,6
15,4
15,1
15,7
18,7
19,8
18,1
15,3
12
29,0
19,7
17,4
15,8
15,1
15,0
14,8
14,4
15,0
17,9
19,0
17,4
14,4
13
28,0
19,0
16,7
15,2
14,5
14,4
14,2
13,8
14,4
17,1
18,2
16,7
13,5
14
27,0
18,2
16,0
14,6
13,9
13,8
13,6
13,2
13,8
16,3
17,4
16,0
12,6
15
26,0
17,5
15,4
14,0
13,3
13,2
13,0
12,7
13,2
15,6
16,6
15,0
11,6
16
25,0
16,7
14,7
13,4
12,8
12,7
12,5
12,1
12,6
14,9
15,8
14,1
10,6
17
24,0
16,0
14,1
12,9
12,3
12,1
12,0
11,5
12,1
14,1
15,1
13,7
9,8
18
23,0
15,3
13,5
12,3
11,7
11,6
11,5
11,0
11,5
13,4
14,3
12,7
8,9
19
22,0
14,6
12,9
11,8
11,2
11,1
11,0
10,5
11,0
12,7
13,6
12,1
8,0
20
21,0
13,9
12,3
11,2
10,7
10,6
10,5
10,0
10,5
12,0
12,8
11,2
7,0
21
20,0
13,2
11,7
10,7
10,2
10,1
10,0
9,5
9,9
11,3
12,1
10,5
6,1
22
19,0
12,5
11,1
10,2
9,7
9,6
9,5
9,0
9,4
10,7
11,4
9,7
5,2
23
18,0
11,9
10,5
9,7
9,3
9,2
9,1
8,5
9,0
10,0
10,7
9,1
4,3
24
17,0
11,2
10,0
9,2
8,8
8,7
8,6
8,0
8,5
9,4
10,0
8,3
3,4
25
16,0
10,5
9,4
8,7
8,3
8,2
8,2
7,6
8,0
8,7
9,3
7,6
2,5
26
15,0
9,9
8,9
8,2
7,9
7,8
7,7
7,1
7,5
8,1
8,6
6,8
1,6
27
14,0
9,2
8,3
7,7
7,4
7,3
7,3
6,7
7,1
7,5
8,0
6,2
0,7
28
13,0
8,6
7,8
7,2
7,0
6,9
6,9
6,2
6,6
6,8
7,3
5,6
−0,1
29
12,0
8,0
7,2
6,7
6,5
6,5
6,4
5,8
6,2
6,2
6,7
5,0
−1,0
30
11,0
7,3
6,7
6,3
6,1
6,0
6,0
5,3
5,8
5,6
6,0
4,3
−1,9
31
10,0
6,7
6,2
5,8
5,7
5,6
5,6
4,9
5,3
5,0
5,4
3,6
−2,8
32
9,0
6,1
5,6
5,4
5,3
5,2
5,2
4,5
4,9
4,4
4,7
2,8
−3,7
33
8,0
5,4
5,1
4,9
4,8
4,8
4,8
4,1
4,5
3,9
4,1
2,1
−4,6
34
7,0
4,8
4,6
4,4
4,4
4,4
4,4
3,7
4,1
3,3
3,5
1,5
−5,4
35
6,0
4,2
4,1
4,0
4,0
4,0
4,0
3,3
3,7
2,7
2,9
1,0
−6,3
36
5,0
3,6
3,6
3,6
3,6
3,6
3,6
2,9
3,3
2,1
2,2
0,2
−7,2
37
4,0
3,0
3,1
3,1
3,2
3,2
3,2
2,5
2,9
1,6
1,6
−0,6
−8,1
38
3,0
2,4
2,6
2,7
2,8
2,8
2,8
2,1
2,5
1,0
1,0
−1,2
−8,9
39
2,0
1,8
2,1
2,2
2,4
2,4
2,5
1,7
2,1
0,5
0,4
−1,9
−9,8
40
1,0
1,2
1,6
1,8
2,0
2,0
2,1
1,3
1,7
−0,1
−0,2
−2,5
−10,7
41
0,0
0,6
1,1
1,4
1,6
1,6
1,7
0,9
1,3
−0,6
−0,7
−3,0
−11,5
42
−1,0
0,0
0,6
0,9
1,2
1,2
1,3
0,5
0,9
−1,2
−1,3
−3,6
−12,3
43
−2,0
−0,6
0,1
0,5
0,8
0,8
1,0
0,2
0,5
−1,7
−1,9
−4,4
−13,2
44
−3,0
−1,2
−0,4
0,1
0,4
0,5
0,6
−0,2
0,2
−2,2
−2,5
−5,1
−14,1
45
−4,0
−1,8
−0,9
−0,3
0,0
0,1
0,2
−0,6
−0,2
−2,8
−3,1
−5,6
−15,0
46
−5,0
−2,4
−1,4
−0,7
−0,3
−0,3
−0,1
−1,0
−0,6
−3,3
−3,6
−6,1
−15,8
47
−6,0
−3,0
−1,8
−1,2
−0,7
−0,7
−0,5
−1,3
−0,9
−3,8
−4,2
−6,9
−16,7
48
−7,0
−3,6
−2,3
−1,6
−1,1
−1,0
−0,8
−1,7
−1,3
−4,3
−4,7
−7,4
−17,5
49
−8,0
−4,1
−2,8
−2,0
−1,5
−1,4
−1,2
−2,1
−1,7
−4,8
−5,3
−8,2
−18,4
50
−9,0
−4,7
−3,3
−2,4
−1,9
−1,8
−1,6
−2,4
−2,0
−5,4
−5,9
−8,7
−19,2
51
−10,0
−5,3
−3,8
−2,8
−2,2
−2,1
−1,9
−2,8
−2,4
−5,9
−6,4
−9,2
−20,0
52
−11,0
−5,9
−4,2
−3,2
−2,6
−2,5
−2,3
−3,2
−2,7
−6,4
−7,0
−9,9
−20,9
53
−12,0
−6,5
−4,7
−3,6
−3,0
−2,9
−2,6
−3,5
−3,1
−6,9
−7,5
−10,4
−21,7
54
−13,0
−7,0
−5,2
−4,0
−3,3
−3,2
−3,0
−3,9
−3,5
−7,4
−8,0
−11,0
−22,5
55
−14,0
−7,6
−5,6
−4,4
−3,7
−3,6
−3,3
−4,2
−3,8
−7,9
−8,6
−11,7
−23,4
56
−15,0
−8,2
−6,1
−4,9
−4,1
−4,0
−3,7
−4,6
−4,2
−8,4
−9,1
−12,2
−24,2
57
−16,0
−8,8
−6,6
−5,3
−4,4
−4,3
−4,0
−4,9
−4,5
−8,9
−9,7
−12,9
−25,1
58
−17,0
−9,3
−7,0
−5,7
−4,8
−4,7
−4,3
−5,3
−4,9
−9,4
−10,2
−13,5
−25,9
59
−18,0
−9,9
−7,5
−6,1
−5,2
−5,0
−4,7
−5,6
−5,2
−9,9
−10,7
−14,0
−26,7
60
−18,9
−10,5
−8,0
−6,5
−5,5
−5,4
−5,0
−6,0
−5,5
−10,3
−11,2
−14,6
−27,5
61
−19,9
−11,0
−8,4
−6,9
−5,9
−5,7
−5,4
−6,3
−5,9
−10,8
−11,8
−15,4
−28,4
62
−20,9
−11,6
−8,9
−7,3
−6,3
−6,1
−5,7
−6,7
−6,2
−11,3
−12,3
−15,9
−29,2
63
−21,9
−12,2
−9,4
−7,7
−6,6
−6,4
−6,0
−7,0
−6,6
−11,8
−12,8
−16,4
−30,0
64
−22,9
−12,7
−9,8
−8,0
−7,0
−6,8
−6,4
−7,4
−6,9
−12,3
−13,3
−16,9
−30,8
65
−23,9
−13,3
−10,3
−8,4
−7,3
−7,1
−6,7
−7,7
−7,2
−12,8
−13,9
−17,6
−31,7
66
−24,9
−13,9
−10,7
−8,8
−7,7
−7,5
−7,1
−8,1
−7,6
−13,2
−14,4
−18,3
−32,5
67
−25,9
−14,4
−11,2
−9,2
−8,1
−7,8
−7,4
−8,4
−7,9
−13,7
−14,9
−18,8
−33,3
68
−26,9
−15,0
−11,7
−9,6
−8,4
−8,2
−7,7
−8,7
−8,3
−14,2
−15,4
−19,4
−34,1
69
−27,9
−15,6
−12,1
−10,0
−8,8
−8,5
−8,1
−9,1
−8,6
−14,7
−15,9
−19,8
−34,9
70
−28,9
−16,1
−12,6
−10,4
−9,1
−8,9
−8,4
−9,4
−8,9
−15,1
−16,4
−20,5
−35,8
71
−29,9
−16,7
−13,0
−10,8
−9,5
−9,2
−8,7
−9,8
−9,3
−15,6
−16,9
−21,0
−36,6
72
−30,9
−17,2
−13,5
−11,2
−9,8
−9,6
−9,0
−10,1
−9,7
−16,1
−17,4
−21,6
−37,4
73
−31,9
−17,8
−13,9
−11,6
−10,2
−9,9
−9,4
−10,4
−10,0
−16,5
−17,9
−22,3
−38,2
74
−32,9
−18,3
−14,4
−12,0
−10,5
−10,3
−9,7
−10,8
−10,3
−17,0
−18,4
−22,7
−39,0
75
−33,9
−18,9
−14,9
−12,4
−10,9
−10,6
−10,0
−11,1
−10,6
−17,5
−18,9
−23,2
−39,8
Annexe 7-C Scénarios – Cours des actions
Les 20 scénarios qui suivent s’appliquent aux cours des actions où la valeur de départ est de 100, et où des étapes hebdomadaires sont prévues sur un horizon d’un an.
Cours hebdomadaires des actions sur l’horizon d’un an - Scénarios 1 à 10
Semaine
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Scénario 5
Scénario 6
Scénario 7
Scénario 8
Scénario 9
Scénario 10
0
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
1
98,7970
96,8683
99,3986
98,1888
100,9941
99,9861
101,1119
99,1786
101,6006
101,6903
2
97,3052
96,5186
92,8778
96,7853
98,4617
100,7745
98,2086
95,2892
97,7093
105,8101
3
97,1394
97,4251
93,9120
83,8656
97,5216
96,6010
97,8687
91,4380
97,5545
104,4836
4
94,4242
98,2079
93,3285
83,3706
97,9573
95,3301
99,2204
92,9601
96,9777
106,8300
5
95,2207
98,2644
93,2644
82,0308
97,3128
92,7091
98,0153
94,7481
96,6300
107,7423
6
96,3871
99,0042
93,4422
80,5850
97,3352
93,6007
98,8759
90,9911
96,4362
107,8391
7
94,4367
99,8657
92,5945
82,1358
100,5347
90,9215
99,7119
92,2636
96,9410
108,1354
8
93,6641
99,7570
96,1225
83,9099
96,2567
88,3318
98,5094
89,5542
94,8005
106,6145
9
94,2661
97,6913
97,5722
83,0715
94,8379
88,1819
101,6938
93,3412
97,0180
105,0775
10
94,6542
95,3841
96,2288
83,0872
94,1812
85,8473
98,1329
90,1725
96,7847
105,0137
11
92,3250
90,7800
95,0170
85,1775
93,7344
86,0981
98,4102
91,5068
93,8839
102,6084
12
93,3846
92,0924
93,1338
84,3054
94,4081
83,3136
97,7366
88,9052
91,8163
103,5422
13
87,8595
91,0979
92,8686
85,2758
94,7769
84,8910
100,5344
85,3718
90,5434
104,7303
14
84,1003
89,3071
92,6620
84,9788
98,1881
84,5886
101,3079
84,9085
89,2155
102,3614
15
84,9736
84,2546
94,3404
87,1509
100,5429
84,6679
100,6505
83,5131
87,8703
100,9246
16
83,0929
85,2126
94,0242
90,4514
101,0311
84,7077
98,7565
79,9113
88,7022
100,5428
17
81,7866
83,4540
95,9440
91,2319
101,4038
82,8723
98,3360
79,5966
93,1033
99,3282
18
81,9300
80,1818
95,2847
89,9735
101,9361
84,2472
98,7323
78,1680
91,0126
101,8168
19
84,1286
71,1607
90,3047
87,8903
103,0117
83,0786
98,2534
79,4997
90,0720
99,7325
20
83,1505
71,3327
92,5724
86,2805
101,2824
83,1230
93,7856
77,2098
92,0672
101,8461
21
83,5336
68,9453
88,2018
86,0172
101,3358
80,5688
95,6593
75,7004
90,3513
100,9568
22
80,3745
73,8789
86,8768
83,6347
101,2116
79,0808
92,7257
78,5419
89,9788
102,4787
23
84,2986
76,0352
85,9882
85,1649
98,3420
76,7123
95,6206
76,8864
90,2703
100,2106
24
82,5651
76,4562
84,7751
82,8855
99,0425
76,0666
93,1995
77,7610
93,5943
95,1277
25
82,0242
75,2415
84,6915
81,5497
99,6889
77,5243
91,1624
79,5425
91,8534
90,5325
26
79,0982
74,0352
84,2703
81,1228
101,5207
76,3769
91,5660
79,9211
90,3565
87,5902
27
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64,9677
Cours hebdomadaires des actions sur l’horizon d’un an - Scénarios 11 à 20
Semaine
Scénario 11
Scénario 12
Scénario 13
Scénario 14
Scénario 15
Scénario 16
Scénario 17
Scénario 18
Scénario 19
Scénario 20
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148,4625
147,6545
143,9919
47
162,6522
155,1763
150,4743
143,9188
143,2290
147,3402
148,3930
149,7465
147,6082
146,3043
48
166,4754
157,0955
151,3967
140,3653
142,9077
149,1436
147,0964
150,2476
150,2610
147,5793
49
167,5560
152,5763
151,3950
145,2022
143,2130
154,4110
145,1449
147,0667
151,3723
148,0131
50
171,6461
152,6757
155,6684
144,0289
142,4772
157,3700
142,3793
146,2929
152,7595
149,4244
51
173,3281
152,3267
156,5924
136,3546
146,2803
160,2804
142,0003
147,5529
150,8004
148,5162
52
170,1185
151,5859
155,2854
140,1332
148,7098
161,1152
143,1161
146,0948
150,1752
149,7502
Les 20 scénarios qui suivent s’appliquent aux cours des actions où la valeur de départ est de 100, et où des étapes mensuelles sont prévues sur un horizon d’un an.
Cours mensuel des actions sur un horizon d’un an - Scénarios 1 à 10
Mois
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Scénario 5
Scénario 6
Scénario 7
Scénario 8
Scénario 9
Scénario 10
0
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
1
95,2207
98,2644
93,2644
82,0308
97,3128
92,7091
98,0153
94,7481
96,6300
107,7423
2
94,2661
97,6913
97,5722
83,0715
94,8379
88,1819
101,6938
93,3412
97,0180
105,0775
3
87,8595
91,0979
92,8686
85,2758
94,7769
84,8910
100,5344
85,3718
90,5434
104,7303
4
81,9300
80,1818
95,2847
89,9735
101,9361
84,2472
98,7323
78,1680
91,0126
101,8168
5
80,3745
73,8789
86,8768
83,6347
101,2116
79,0808
92,7257
78,5419
89,9788
102,4787
6
79,0982
74,0352
84,2703
81,1228
101,5207
76,3769
91,5660
79,9211
90,3565
87,5902
7
72,3446
66,3290
76,1851
73,1402
99,7083
67,1256
87,9161
77,8994
70,8098
79,1764
8
69,3944
60,3566
73,8380
68,6280
72,6028
67,4251
80,4076
90,3618
69,0107
73,1234
9
60,7075
62,7510
70,4044
78,0264
71,5350
69,0774
78,7299
79,8591
71,5697
71,9689
10
57,5402
58,6160
64,5141
62,9287
68,7768
66,9007
72,0298
83,3764
70,2676
69,2260
11
51,5959
58,7823
61,8313
59,7655
68,6950
69,8328
61,9028
74,5982
76,2556
67,8927
12
49,7922
54,9144
57,5049
62,8909
64,0464
64,3109
64,4464
64,5551
64,9331
64,9677
Cours mensuel des actions sur un horizon d’un an - Scénarios 11 à 20
Mois
Scénario 11
Scénario 12
Scénario 13
Scénario 14
Scénario 15
Scénario 16
Scénario 17
Scénario 18
Scénario 19
Scénario 20
0
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
100,0000
1
103,3265
99,3251
96,7524
93,4987
98,1296
100,4458
102,0132
103,3459
101,9924
104,5266
2
103,4409
99,2216
107,8320
92,8193
100,7243
101,9858
115,2949
106,7555
110,5291
103,3073
3
111,1767
104,4874
111,0793
91,6727
101,4174
106,6319
114,5202
117,4139
115,1550
111,1470
4
114,0447
113,7530
115,5136
96,8947
104,3504
113,2845
112,9832
118,4505
121,9625
109,9677
5
118,6496
116,5949
126,0876
100,5612
104,6650
118,2001
117,9658
124,3952
134,9466
109,1979
6
122,9903
126,4665
129,5008
110,2034
102,8704
118,2586
120,3272
131,8682
131,6350
112,6493
7
124,1280
133,8420
140,3878
114,2768
110,0224
121,2967
129,2102
136,2383
136,7694
122,1553
8
132,5358
132,8261
139,2146
122,2183
122,3440
122,3781
141,2204
135,6231
138,6225
126,2487
9
145,6629
135,2274
152,0159
134,4235
134,6171
124,4586
144,1239
142,7403
142,2522
135,0435
10
152,2645
153,2625
140,4311
138,5792
134,5584
136,7119
148,8384
146,5922
145,7487
143,1024
11
166,4754
157,0955
151,3967
140,3653
142,9077
149,1436
147,0964
150,2476
150,2610
147,5793
12
170,1185
151,5859
155,2854
140,1332
148,7098
161,1152
143,1161
146,0948
150,1752
149,7502
Notes de bas de page
Note de bas de page 1
Les flux de trésorerie couverts doivent inclure les sorties et entrées de trésorerie couvertes (p. ex., honoraires).
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